Fanfic stargate : Survivor

La plus longue de toutes mes fics, allez courage Il faut tout lire sinon on comprend pas




Résumé : Quand un simple stage de survie à la koh-lanta débouche sur l’enfer.

Bonne lecture.


Deux mois avaient passé depuis que SG1 était revenu de Tollana. Il n’y avait plus eu de menace de réplicateur et le grand conseil Tollan avait enfin fait cadeau au SGC de quelques innovations technologiques .
Tout le monde était donc en bon terme et la routine avait repris son droit. Enfin presque …

Salle d’embarquement.



Hammond : Messieurs, Mesdames, si tout le monde est là on va pouvoir commencer.

Presque tous les militaires et civils du SGC se tenaient debout en rang serré dans la grande salle du stargate. Ils écoutaient tous le général derrière son pupitre.


Hammond : Avant toutes choses, je voudrais souhaiter la bienvenue aux membres de la tok’ra, ici représentée par Selmac, qui sont à l’origine de ce projet.
Selmac : Merci Général, je parle au nom de mes compagnons en vous remerciant d’avoir accepté d’organiser ce projet.
Hammond : (Après avoir salué Selmac). Si vous êtes tous réunis ici, c’est pour vous parler d’un projet très important. La tok’ra nous a contacté il y a quelques semaines pour nous demander si on accepterait de partager avec eux nos programmes d’entraînement afin d’être vraiment alliés et complémentaires face à la menace goa’uld et à nos missions en commun à venir. L’état major a ainsi trouvé excellente l’idée de partager nos méthodes et nos stratégies militaires. C’est pourquoi le grand conseil tok’ra et l’US Air Force a établi une sorte de stage de survie intensif qui se déroulera sur le site Alfa. Nous avons décidé d’entraîner tout le SGC et toute la tok’ra à ce genre d’exercice. Il y aura donc plusieurs stages organisés.
Le premier aura lieu dès demain. La tok’ra a déjà sélectionné ses premiers participants. Ils rejoindront le SGC cet après-midi. Pour ma part, j’ai sélectionné les premiers d’entre vous qui effectueront ce stage. Les personnes que je vais appeler, vous vous avancerez de ce côté çi, les autres vous pourrez retourner à votre poste.

Le Général commença son énumération de noms :

Hammond : Major Anderson, Sergent Andrews, Capitaine Bailey, Major Carter – O’Neill, Docteur Jackson, lieutenant Juston, Capitaine Kendall, Sergent Mathews, Colonel O’Neill, Sergent Roddick, Capitaine Svenson et lieutenant Thomas.

Tout ce petit monde s’avança dans la salle et les autres regagnèrent leur poste.


Hammond : Je vous attends tous en salle de briefing à 14 H 00 précises. Rompez !


Le Général repartit dans son bureau avec Jacob, pendant que les sélectionnés repartaient dans leur quartier.


Daniel : Qu’est-ce que vous pensez de tout ça ?
Jack : Je sais pas comment ils vont organiser les équipes mais je l’a sens mal cette affaire.
Sam : Ça peut-être marrant. Seul perdu dans une jungle hostile. Teal’c tu n’es pas trop déçu de ne pas participer au premier stage. Tu nous aurais été d’un grand secours.
Teal’c : J’ai déjà effectué ce genre d’exercice lors de mon apprentissage avec Bratac. Ça aurait pu être intéressant mais si le Général a estimé qu’il valait mieux que je fasse une autre session, c’est qu’il a ses raisons.
Sam : Tout à fait Teal’c, je disais ça comme ça
Daniel : Je me demande pourquoi ils m’ont choisi, je suis pas militaire moi.
Jack : Tu fais partie de SG1. Des missions désespérées ça nous connaît. Tu vas pouvoir survivre à ce genre de stage. Courage Daniel !
Daniel : Ah ! Mais je n’ai pas peur.

Jack et Daniel continuèrent leur dispute pendant quelques minutes. Pendant ce temps là, dans le bureau du général.

Jacob : J’ai hâte de voir comment ça va se passer.
Hammond : Oui, ça risque d’être fort intéressant. On a plus qu’à former les équipes. Tu veux mettre les tok’ra ensemble ?
Jacob : Non, je crois que pour se familiariser avec les méthodes terriennes, il est préférable de mixer les équipes.
Hammond : Oui, je crois que c’est mieux comme ça.

Le général et Jacob composèrent ainsi les équipes. Après quelques débats, les vingt participants furent dispatchés et à 14 H 00 précises, tout le monde s’installa autour de la grande salle de briefing. Les tok’ra qui venaient d’arriver et les membres du SGC se regardaient et attendaient que le général leur explique tout. Celui-ci arriva avec quelques dossiers sous le bras.

Hammond : Installez-vous tous, tout le monde est là ? On va pouvoir commencer. Je vais vous expliquer en détail le déroulement de ce stage. Vous allez être répartis par équipe de 10. Arrivés sur le site alfa où va se dérouler l’exercice, vous vous rendrez à vos deux campements. Nous vous avons assigné à deux endroits opposés sur la planète.

Les jaunes seront composés du major Anderson, du capitaine Bailey, du lieutenant Juston, du capitaine Kendall, du colonel O’Neill, de Malec, Kelmat, Pyrius, de Jaden et du sergent Mathews. Vous devrez construire votre campement à l‘ouest de la planète. Le colonel O’Neill sera le commandant de cette équipe.

Les rouges seront, quant à eux, composés du sergent Andrews, du major O’Neill, du docteur Jackson, du sergent Roddick, du capitaine Svenson, du lieutenant Thomas, de Voltek, Mentasch, Horian et de Meriem. Votre campement sera situé à l’est de la planète. Le major O’Neill prendra le commandement de cette équipe.

On va vous donner un paquetage comprenant tout le matériel de survie et de camping, des mitraillettes de peinture, des tawky et quelques vivres. Vous serez deux équipes ennemies et hostiles, dont le but sera non seulement de survivre, mais également de trouver une balise que nous avons cachée sur la planète.

Pour cela, vous devrez déchiffrer des indices aux nombres de 10.
Les 10 indices mis bout à bout indiquent l’emplacement de cette balise. Cinq de ces indices seront à gagner lors de joutes, les cinq autres étant eux aussi cachés, vous devrez les trouver par vos propres moyens. Les dix indices et la balise sont équipés d’émetteurs.
Voilà pour ce qui est du règlement principal. Oui colonel ?

Jack : Les mitraillettes de peinture, elles vont servir à quoi ?
Hammond : J’y viens. Lors des duels pour gagner des indices, vos deux équipes devront être désarmées. Mais pour trouver les autres indices et la balise, et en dehors de vos campements, l’usage des mitraillettes est autorisé. Chaque personne touchée d’une balle de peinture sera éliminée et devra retourner au PC du site alfa.
Jack : Très bien.
Hammond : Le major Davis et Selmac seront présents à ce PC pendant toute la durée de l’exercice qui prendra fin dès la découverte de la balise et sa remise au PC même.
Je crois que vous savez tout. Ah si, encore une chose, des petits UAV survoleront vos camps et la forêt pour surveiller tout ce qui se passe. Du PC, on saura où vous êtes et ce que vous faites à chaque instant afin de revoir par la suite les points faibles de chacun. Voilà, y a t il des questions ?

Daniel : Hum…c’est peut-être idiot ce que je vais dire, mais si personne ne trouve cette balise …
Hammond : Si au bout d’une semaine rien n’est découvert, on arrête le stage et l’équipe qui comptera le plus de membres sera déclarée vainqueur.
Je vous souhaite bonne chance à tous et faites honneur à vos uniformes.

Tous se levèrent et partirent dans leur quartier. Tout leur paquetage leur serait donné le lendemain matin au PC du site alfa. En attendant, c’est au mess que la plupart des participants se réunirent.

Anderson : T’as trop de la chance, t’es avec le major toi.
Thomas : Ouais, mais tu sais, le colonel aussi est cool.
Anderson : Peut-être mais il est pas aussi sexy.
Roddick : C’est vrai. Vous en faites pas les gars, on n’aura pas le temps de faire quoi que ce soit. En plus, le colonel nous tuerait.
Juston : Ouais et je ne voudrais pas être à la place de celui qui se ferait choper.
Mathews : Ça va quand même être dur ce stage. On va en baver c’est moi qui vous le dit.


Plus loin, à un autre table.

Jack : L’autre jour je regardais Survivor à la télé et je me disais que j’adorerais participer à ce genre de jeu.
Daniel : Et bah tu es exhaussé.
Sam : Ça peut être marrant. C’est la première fois qu’on va être ennemis. J’ai hâte de voir ça.
Jack : Oui mais tu n’oserais quand même pas me tuer de sang froid.
Sam : Tu as entendu le Général. Tous les coups sont permis.
Jack : Qu’est-ce que tu me prépares là ?
Daniel : Elle prépare notre victoire.
Sam : Sois pas si confiant tout de même.


La soirée se déroula dans l’esprit de camaraderie et le lendemain matin, tous les concurrents attendaient le départ en salle d’embarquement.

Hammond : Bonne chance à tous !

Les 20 participants passèrent le vortex et arrivèrent sur le site alfa. Les alentours de la porte des étoiles avaient été complètement transformés. Des écrans de contrôle, des ordinateurs et des toiles de tentes jonchaient le sol.

Major Davis : Bienvenue à tous. On vous a tout expliqué ? Très bien, voici vos paquetages, une carte de cette planète et une boussole. Je vous laisse vous répartir par équipe.

Un petit chahut s’ensuivit pendant que tout le monde prenait son sac à dos et sa mitraillette.

Selmac : A mon coup de sifflet, le stage commencera.

Les jaunes se mirent bien ensembles, prêts à partir vers l’ouest. Les rouges en formation compacte se mirent également en position, prêts à partir vers l’est.

Selmac : Que les meilleurs gagnent. Il souffla dans son sifflet et nos deux équipes partirent à l’opposé l’une de l’autre. On aurait dit deux troupeaux d’éléphants qui s’avançaient dans la jungle. Leurs sacs étaient deux fois plus grands qu’eux et on entendait le cliquetis des gamelles qui pendaient sur les lanières.

Chez les jaunes.


Jack : OK les gars, ça n’a pas besoin d’être Versailles ici, on ne va pas s’éterniser.
Mathews : Mon colonel, vous voulez qu’on sécurise le tour du campement ?
Jack : Ce n’est pas la peine, les autres n’ont pas le droit de venir à notre camp. Par contre Sergent, on va tout de suite aller chercher du bois pour le feu.
Mathews : A vos ordres. Allez les mecs, on y va.


Même moment chez les rouges.

Daniel : Heu, quelqu’un sait comment ça se monte ce truc ?
Sam : Daniel, un stage de survie est censé t’apprendre à faire ça.
Daniel : Ba désolé, mais moi j’ai toujours eu horreur du camping.
Meriem : Je vais vous aider Docteur Jackson.
Daniel : Ah ! Merci. Voilà quelqu’un de compatissant.
Thomas : C’est bon major, le camp est prêt, on n’attend plus que vos directives.
Sam : On va mettre les choses au point tout de suite. Je suis peut-être le chef de cette équipe, mais ça ne change pas le fait que justement nous sommes une équipe. Alors je veux de l’enthousiasme, de la communication, de l’écoute et de la bonne humeur. On est tous dans le même bateau, alors autant faire en sorte de rendre ce stage plaisant. Vous avez tous un avis et des idées, alors exprimez vous librement. C’est bien clair ?

La réponse fut unanime, un tonnerre d’applaudissement suivi d’un à vos ordres major résonna dans la forêt. (Faudrait quand même pas exagérer non plus).
Sam : Je n’en demandais pas tant. Alors Messieurs, commençons par aller chercher du bois. On repérera bien les lieux et en même temps on essaiera de trouver quelques baies ou fruits.

Une fois le ramassage de bois terminé chez les deux équipes, le haut parleur résonna sur les deux campements.

Major Davis : A tous les participants, vous êtes priés de vous rendre à la rivière Kalpiède marquée sur vos cartes. Une première épreuve vous y attend pour le gain d’un indice, vous devez laisser vos armes dans vos campements.

Jack : C’est parti ! Les choses sérieuses vont commencer, on y va.


Les jaunes partirent tous enfile indienne vers la rivière.

Horian : La rivière est à deux km vers le sud.
Sam : OK, on y va.

A la rivière.

Jacob : Vous êtes les premiers, on va attendre les jaunes. Comment ça se passe Sam ?
Sam : Pour l’instant ça va, merci papa. Qu’est-ce qui nous attend ?
Jacob : Ah, je ne peux rien te dire. Les voilà.
Jack : Vous êtes arrivés il y a longtemps ?
Jacob : Désolé de t’interrompre Jack, on n’est pas là pour discuter.

Jack fit une petite grimace qu’il cacha en trifouillant sa casquette.

Jacob : C’est donc votre première épreuve. L’indice est placé sous la grosse pierre là-bas derrière, de l’autre côté de la rive. On a disposé ces rondins, ils sont solidement arrimés. Chacun votre tour, vous devez essayer de franchir votre rondin sans tomber à l’eau. Les premiers qui récupèrent l’indice le garde. Les jaunes, vous avez le rondin de gauche, les rouges celui de droite. Plus vous tomberez à l’eau, plus il vous sera difficile de remonter avec vos chaussures glissantes. Vous avez tous droit à trois essais. Après, l’indice sera définitivement perdu. Je vous laisse organiser votre tour de passage. Tout le monde a bien compris ? Alors c’est parti !

Le major Anderson s’élança le premier pour les jaunes. Mais comme le capitaine Svenson, il tomba au bout de deux mètres dans la rivière. Les rondins étaient tellement étroits que tout le monde tombait l’un après l’autre. Presque tout le monde avait effectué leurs trois passages. Le sort des jaunes ne reposait plus que sur Jack (tiens comme par hasard) à qui il restait un passage et quand il s’élança il se retrouva en compétition avec le seul rouge également encore en piste.

Daniel : Vas-y Sam, concentre toi bien, prend ton temps !
Mentasch : Ne regardez pas l’eau, concentrez-vous sur le bout du rondin.
Capitaine Bailey : Mon colonel, faites attention !

A un mètre du but, c’était l’égalité parfaite.

Jack : Dis mois t’aurais pas maigri ?
Sam : Arrête ! Tu n’y arriveras pas comme ça.
Jack : Je …….ohhh ! Plouf !
Sam : Je te l’avais dit. Alors on barbote ?

Sam éclata de rire et alla tranquillement jusqu’à son objectif.

Sam : Je l’ai. Ça y est.

Tous les rouges applaudirent leur major et la récupérèrent.

Jacob : Bravo Sam ! Les jaunes, tant pis, vous aurez sans doute plus de chance la prochaine fois. Vous pouvez rentrer à vos campements.

Pendant que les jaunes rentraient tous avec une mine déconfite, c’était ambiance colonie de vacances sur le chemin du retour des rouges.

Daniel : Sam, t’as été géniale. Si t’avais vu la tête de Jack quand il est tombé !

Sam : Ce n’est pas sympa de se moquer. On devrait se concentrer sur l’indice. Mentasch, vous l’avez ouvert ?
Mentasch : Oui, mais c’est du charabia pour moi. Tenez !
Sam : Voyons un peu. « A mon point le plus élevé je tombe ».
Daniel : C’est tout ?
Sam : Oui.
Roddick : Ils appellent ça un indice ?
Meriem : Le point le plus haut de cette planète, c’est le sommet de la cascade.
Thomas : Une cascade ça tombe.
Sam : C’est trop facile, il y a sûrement un piège quelque part.
Daniel : Cet indice n’indique pas forcément que la balise est cachée à la cascade. Chez les Aztèques, on se servait de ce genre de message pour faire venir les différentes tribus à un point de ralliement. La cascade doit être le lieu où sont cachés d’autres indices.
Sam : Mais quel est l’intérêt de gagner un indice pour nous dire d’aller en trouver d’autres.
Svenson : La solution est en haut de cette cascade, on devrait y aller, on verra bien.
Sam : On a encore trois heures avant la nuit. Si on se dépêche on sera de retour à temps. On prend les armes.

Tous les rouges partirent donc à la cascade. Au bout d’une demi-heure de marche, celle-ci fut en vue.

Daniel : C’est ça leur cascade ? Je m’attendais à des chutes, genre Niagara moi. On dirait un simple voile d’eau.
Roddick : Il n’a pas plu depuis longtemps ici, c’est ….
Sam : On n’est pas là pour tergiverser sur le débit de l’eau. Je vous rappelle que l’on a une balise à trouver.
Roddick : Oui, excusez-nous Major.
Horian : Il n’y a rien ici qui ressemble à une balise, pas de drapeau.
Daniel : En archéologie, il y a beaucoup de grottes ou objets cachés derrière la chute d’eau.
Thomas : Ah ouais comme dans Tintin !
Daniel : Hum ! Si vous voulez oui.
Sam : Bon et bien y a t il un volontaire ?
Meriem : Je me porte candidat Major.
Sam : Faites bien attention. Tenez, prenez cette corde et attachez-vous avec.

Meriem se prépara et commença à descendre le long de la paroie rocheuse.

Meriem : Je vois quelque chose derrière l’eau. Oui, il y a une entrée, on dirait une sorte d’abri !

Sam lui cria d’entrer précautionneusement. Meriem pénétra dans la petite grotte et ressortit trois minutes plus tard avec un gros sac.

Sam : Arrimez-vous bien, on va vous remonter !

Tous les rouges prirent la corde et hissèrent leurs équipiers. Une fois revenus en haut de la cascade, ils entreprirent d’ouvrir le sac.

Daniel : Génial des couvertures, des jumelles, des vivres :
Voltek : Nos conditions de vie vont s’améliorer on dirait.
Sam : On ramène tout ça, il va bientôt faire nuit.

Tous les rouges rentrèrent à leur campement. Leurs trouvailles les réjouissaient visiblement. Une fois chez eux, ils se préparèrent un festin.

Chez les jaunes, en revanche, l’ambiance était beaucoup moins détendue.

Juston : Vous en faites pas mon colonel, on aura plus de chance la prochaine fois.
Malek : Oui et puis ils n’ont qu’un seul indice après tout.
Jack : Je sais bien, mais on est vraiment passé tout prêt. Si je ……
Jaden : Ne vous rendez pas responsable, ça aurait pu arriver à n’importe qui.
Jack : Ouais. Bon on ne va pas rester ici à attendre de se faire devancer encore. Kendall, vous êtes électrotechnicien n’est-ce pas ?
Kendall : Oui colonel.
Jack : Ce ne sont pas des gens comme vous qui peuvent fabriquer des bidules pour détecter les émissions d’ondes.
Kendall : Heu, je n’aurais pas dit ça comme ça, mais oui. Je vois où vous voulez en venir.
Pyrios : A quoi pensez-vous colonel ?
Jack : Tous les indices et la balise sont équipés de petits émetteurs, on doit pouvoir les trouver plus facilement si on fabrique quelque chose.
Pyrios : C’est une excellente idée.
Jack : N’est-ce pas ? Bon, Kendall, dites-nous ce que l’on peut faire pour vous aider.
Kendall : Bien, on peut utiliser les tawkies et la boussole en changeant les fréquences d ‘émission on peut se faire un mini radar.
Jack : Qu’est-ce qu’il vous faut ?
Kendall : J’ai un tournevis, avec de la chance c’est tout ce dont on a besoin.
Jack : Alors au boulot !
Kendall : A vos ordres mon colonel ! Donnez-moi une ou deux heures.
Jack : Prenez tout le temps nécessaire.

Kendall se mit au travail, mais il fut interrompu par la nuit. Les jaunes décidèrent de tout laisse en plan et de continuer le lendemain matin. La nuit se passa sans encombre dans les deux camps. Le lendemain, dès l’aube, le capitaine Kendall, aidé de tous ses coéquipiers, même Jack oui, oui, continua sa fabrication.

Kendall : On n’a plus qu’à trouver la bonne fréquence et c’est bon.
Jack : Parfait, c’est …..



Il n’eut pas le loisir de déterminer sa phrase ; En Effet, le haut parleur retentit à ce moment là.

Major Davis : Rassemblement immédiat dans la clairière, je répète, les deux équipes sont attendues dans la clairière où vous attend une deuxième épreuve. Vous laisserez vos armes à vos campements.

Jack : Faut toujours qu’il nous convoque quand il ne faut pas. Allez on y va, tant pis on terminera ça plus tard.

Cette fois les rouges et les jaunes arrivèrent en même temps au lieu du rendez-vous.

Major Davis : Bonjour à vous tous. Vous savez pourquoi vous êtes là ! Pour cette deuxième épreuve, vous allez désigner deux membres de votre équipe. Ce sont eux qui devront s’affronter dans un concours de tir à l’arc. Celui qui mettra sa flèche dans la cible là-bas, remportera le deuxième indice.

Après une petite discussion entre équipes, les jaunes choisirent Kelmat et le lieutenant Juston. Les rouges, eux, se mirent d’accord pour Mentasch et le capitaine Svenson.

Major Davis : Kelmat, Capitaine Svenson, vous avez droit à une flèche chacun. Allez-y !

Kelmat se prépara à tirer et en même temps que Svenson fit atterrir sa flèche à au moins 50 cm de la cible.

Major Davis : Capitaine Svenson, votre flèche est la plus proche. 1 – 0 pour les rouges. Lieutenant Juston, Mentasch, c’est à vous.

Mentasch tira sa flèche un peu trop faiblement et elle ne parvint pas sur la cible.

Major Davis : Lieutenant Juston, vous l’emportez. 1 partout (Ils ne sont pas très doués en tir à l’arc les tok’ra). Pour vous départagez, capitaine, lieutenant c’est à vous.

Jack : Prenez votre temps lieutenant.
Andrews : Vas-y Svenson, on compte sur toi !

La tension se faisait ressentir dans les deux camps. En même temps, les deux concurrents lancèrent leur flèche.

Andrews : Ouiiiiiiii ! ! Dans le mille !
Jack : Et merde !
Sam : Bien joué capitaine !
Major Davis : Les jaunes, vous pouvez repartir à votre campement. Quant aux rouges, bravo, voici votre deuxième indice.


On imagine aisément comment le retour au campement se déroula pour les jaunes. C’est sans un mot qu’ils regagnèrent leur tente et qu’ils finirent leur radar. Chez les rouges, bien évidemment, l’ambiance était à son comble.

Sam : Je n’ai qu’un mot à vous dire : bravo !
Svenson : Merci, mais je n’ai aucun mérite, je fais ce sport depuis pas mal d’années.
Sam : Alors voyons cet indice. « Où se couche l’astre lumineux, j’attends votre venue ».
Daniel : Oui, bien sûr.
Thomas : Bien sûr ?
Daniel : L’astre lumineux, c’est le soleil et le soleil se couche à l’ouest. La balise ou autre chose se trouve à l’ouest de la planète.
Sam : L’ouest, c’est chez les jaunes.
Horian : Il y a aussi la côte à l’ouest. C’est une petite plage, mais c’est à l’ouest.
Sam : Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. A moins que, oui, pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt.
Voltek : Qu’y-a-t-il ?
Sam : Vraiment à quoi je pensais ? Les indices et la balise sont équipés d’émetteurs. On a tout ce qu’il faut ici pour se confectionner des radars.
Andrews : Comment vous allez faire ça ?
Daniel : Mieux vaut ne pas le savoir. Hein Sam, on ne veut pas d’explication.
Sam : Allons Daniel, où est passé ton enthousiasme ? Vas donc me rassembler tout ce qui ressemble à de l’électronique.

C’est parti. Alors moi je serais les jaunes, je ne serais pas tranquille. Il y a fort à parier que les radars des rouges n’auront rien à voir avec ceux des jaunes. Enfin, c’est juste mon avis. D’ailleurs, chez les jaunes justement …..

Kendall : C’est prêt mon colonel !
Jack : Très bien, alors à partir de maintenant fini les vacances, on part chercher ces indices et on ne rentre pas tant qu’il n’y en a pas au moins un de trouvé.

Aussitôt dit aussitôt fait, nos dix jaunes investirent la forêt, armes et radar sous le bras, ça ne plaisantait pas.

Bailey : Il n’est pas content du tout là !
Anderson : T m’étonnes. Deux fois qu’on se fait humilié et en plus par une équipe dirigée par une femme.
Bailey : Imagine un peu que ta femme te ridiculise comme ça.
Anderson : Ouais, il y a de quoi avoir les nerfs.
Jack : Je peux savoir ce que vous faites vous deux ?
Bailey : Heu, non rien Monsieur.
Jack : Justement, à moins d’avoir découvert ce que l’on cherche, c’est ce que vous ne devriez pas faire. Et vos messes basses sur ma vie privée me sont légèrement désagréables. Alors vous vous remuez et plus vite que ça !
Anderson : Oui Monsieur, cela ne se reproduira plus.
Jack : Bien. (Il partit voir les autres).
Bailey : Pssss, ouf ! On l’a échappé belle là !
Anderson : T’as raison, allez au travail !
Pyrios : Venez tous, j’ai quelque chose.

En effet, l’aiguille du radar tournait de plus en plus vite.

Jack : On creuse ici.

Au bout de 5 mn.

Mathews : Je l’ai, on en a un.
Jack : Voilà qui est satisfaisant. On rentre au camp, allez !

Ils retournèrent à leur campement et ouvrir l’indice.

Malek : « Les étrilles sont mes voisins ».
Mathews : Hein ?
Juston : C’est quoi les étrilles ?
Jaden : Aucune idée.
Jack : C’est bien la peine de trouver un indice.
Anderson : Attendez une minute, j’ai déjà entendu ce mot.
Kelmat : Ce ne sont pas des sortes d’étrillés ?
Anderson : Non, j’y suis, ce sont des sortes de petits crabes.
Jack : Des crabes ? Vous êtes sûr ? !
Anderson : Certain ! Pour un pêcheur vous devriez le savoir.
Kendall : Sur la plage peut-être.
Jack : On va attendre qu’il fasse nuit pour s’y rendre. C’est assez découvert là-bas et non, moi je ne pêche que la truite.
Pyrios : Vous pensez que les rouges vont aussi venir. Ils n’ont pas l’indice.
Jack : Ils en ont d’autres. Mieux vaut être prudents.

Chez les rouges justement.

Sam : C’est fini. Je n’ai plus qu’à utiliser la fréquence du satellite en orbite sur cette planète pour faire une triangulation multifréquentielle. Avec ça, on saura en quelques minutes où sont les indices et cette balise.
Roddick : J’ai pas tout compris, mais comment savez-vous sur quelles ondes émettent les indices.
Sam : C’est simple, ils sont tous reliés au satellite, donc comme celui-ci émet sur nos ondes gamma, les tawkies walkies recherchent automatiquement la fréquence du satellite.
Roddick : Pas bête, en effet.
Daniel : Ne me dites pas que vous avez compris.
Roddick : Si, je vous assure docteur Jackson.
Sam : Bon, on va attendre qu’il fasse nuit, pour tester tout ça. L’ouest de cette planète c’est la plage, mais c’est aussi le camp adverse donc il va falloir être extrêmement prudent et vigilant.

A la nuit tombée, les deux équipes ayant eut la même idée, tout le monde se retrouva à la plage avec ses radars.

Sam : Merde, couchez-vous tous on n’est plus seuls. Ils ont eut la même idée.
Thomas : De là où je suis, j’en vise trois.
Sam : Attendez, ils ne nous ont pas encore vus. On va essayer de les encercler. Déployez-vous !

Les rouges se mirent en formation d’attaque. Ils encerclèrent la plage tout en restant cachés par les arbres. Les jaunes qui cherchaient sur la plage ne se
rendirent compte de rien et quand ils virent le premier d’entre eux touché par une bille rouge, il était déjà trop tard.

Sam : Feu à volonté !
Pyrios : Mais ….. D’où ils sortent eux ?
Jack : On s’est fait surprendre ! Couchez-vous, ouvrez le feu !

Une bataille s’ensuivit et au bout de 15 mn d’affrontement, la plage ressemblait à Austerlitz.

Les rouges qui avaient pourtant déclenché l’attaque venaient de voir leur effectif nettement diminué. Il ne restait plus que Daniel, Sam, le Sergent Roddick et Mentasch. Les autres repartirent immédiatement au PC. Chez les jaunes, c’était aussi navrant. Seul Jack, Malek et le capitaine Bailey avaient réussi à battre en retraite et rentrer dans leur camp. Une fois chez eux, tout le monde se demanda ce qui venait de se passer.

Sam : Je suis vraiment désolé.
Mentasch : Ce n’est pas de votre faute Major, on les a sous-estimés.
Roddick : Et puis ils ne sont plus que trois.
Mentasch : On a gardé un avantage, on a un indice de plus et visiblement s’ils se trouvaient sur la plage c’est que l’indice qu’ils ont trouvé les y a menés.
Sam : Oui, mais eux doivent penser la même chose. Si on était sur la plage c’était aussi grâce à notre indice. Allez, on ne baisse pas les bras et pour nos coéquipiers, on va se battre jusqu’au bout.
Daniel : Tu as quelque chose en vue ?
Sam : Pas encore, mais ça va venir.

Même moment de l’autre côté de la forêt.

Jack : Je n’en reviens pas qu’ils nous ont fait un coup pareil !
Malek : Qu’est-ce qu’ils venaient faire sur la plage en pleine nuit ?
Jack : A votre avis, la même chose que nous.
Bailey : Au moins, on sait que ce qu’on cherche est là-bas. Leur indice a dû aussi les mener sur la plage.
Jack : Ça c’est un point positif, mais à 3 contre 4, on va être encore plus vulnérable.
Malek : Vous avez vu, ils avaient aussi des radars !
Jack : Et ils avaient l’air beaucoup plus perfectionnés.
Bailey : Avec le major, ce n’est pas étonnant. Ils ont un avantage.

Jack : A nous de trouver cette satanée balise avant eux. On n’a plus rien à perdre, demain matin, il y aura sûrement une épreuve, ensuite, on retournera à la plage avec une stratégie précise. Allez vous coucher, je prends le premier quart.
Malek : Vous craignez une attaque ?
Jack : J’ai un mauvais pressentiment.

Mais la nuit fut sans problème et comme prédit par le colonel, on convoqua les deux équipes à une épreuve dès les premiers rayons du soleil du matin.

Selmac : Vous avez tous subi de nombreuses pertes hier soir. Cela nous amène à changer quelque peu les règles. Cette épreuve sera la dernière et l’indice qui en découle donne l’emplacement exact de la balise. Je dois aussi avouer que vos idées communes de fabriquer des radars avec le peu de matériel en votre possession étaient très ingénieuses.
Les rouges étant en nurnombre, vous devez désigner un candidat qui ne participera pas à cette épreuve.
Daniel : Je me porte volontaire.
Selmac : Très bien docteur Jackson, vous ne devrez donc pas intervenir tout au long de ce défi. Pour les autres, je vous explique le déroulement. Il s’agit d’un combat à mains nues. Chacun votre tour, vous affronterez un adversaire.
Capitaine Bailey, vous allez affronter le major O’Neil. Sergent Roddick contre Malek et Colonel vous allez vous mesurer à Mentasch.
Vous ne devez pas dépasser les limites que l’on a tracées au sol. Le premier à terre avec les épaules à plat est déclaré perdant. C’est bien clair ?

Le premier à s’élancer fut Bailey. Il s’avança d’un pas décidé dans le rond qui faisait office de terrain dans l’herbe de la clairière. Le sourire en coin, il se frottait les mains.

Jack : Eh ! Bailey, concentrez-vous, elle est redoutable au combat à mains nues.
Bailey : Pas de problème mon colonel, j’en fais mon affaire.

Sam s’avança également dans le rond et fit un clin d’œil à Jack. Au coup de sifflet, le combat commença. En trois secondes, Sam venait de décocher un crochet qui atterrit directement sur la joue de Bailey. Complètement déstabilisé, il ne put rien faire quand il reçut un coup au mollet. Tombant à genoux, Sam n’eut plus qu’à le pousser par terre et à lui maintenir les épaules au sol.

Jack : Ah là là ! Je vous avais dit de faire attention. C’était couru d’avance là !
Bailey : Je n’ai même pas eu le temps de voir ce qui se passait. J’ai été un vrai crétin (oui tu peux le dire).
Selmac : Ça nous fait donc 1 à 0 pour les rouges. Sergent Roddick, Malek, c’est à vous.

Le match fut une formalité pour Malek. En deux minutes, il mit Roddick au tapis.

Selmac : 1 partout, colonel. Mentasch vous avez le sort du jeu entre vos mains. Allez-y.
Sam : Mentasch, ne baissez pas votre garde.
Bailey : Oui. Bien joué !
Selmac : Les jaunes : bravo ! Vous gagnez l’indice, je ne vous revois plus avant que vous ayez trouvé cette balise. Les rouges, tout n’est pas perdu.
Jack : Désolé, Sam.
Sam : Ne crie pas victoire trop vite.

Les deux équipes regagnèrent leur camp.

Bailey : Vous avez été super face à Mentasch.
Jacob : Pas comme certains, n’est-ce-pas ? Malek que dit l’indice ?
Malek : « 50 pas vers l’ouest, 30 pas vers le nord, 2 pas au sud ».
Jack : Oui d’accord.
Bailey : C’est précis au moins.
Jack : Oui, mais faut-il déjà savoir où commence le comptage de pas ? Il n’y a aucune indication de départ.
Malek : Tenez, regardez le papier.
Jack : Qu’est-ce que c’est que ce bordel encore ? Bon, on verra sur place. On va repérer les lieux et on revient tout de suite après.

Les jaunes partirent de nouveau à la plage. Pendant ce temps, au camp des rouges, l’abattement avait fait place à la stratégie.

Daniel : Ils ont l’indice final, alors on n’a plus vraiment le choix.
Roddick : Si on attend qu’ils la trouvent et qu’on leur reprend après ?
Sam : Non c’est trop risqué.
Daniel : J’ai bien une idée mais tout reposerait sur toi Sam.
Sam : Dis toujours.
Daniel : Ce soir, on va à leur camp. Tu rentres dans la tente de Jack et tu lui soutires tout ce que l’on veut savoir. Pendant ce temps, on essaye de trouver leur indice. Il faut profiter du fait qu’il ne pourra rien te refuser.
Sam : Tu crois ça. Il est en perspective militaire là. Il ne me dira jamais rien.
Daniel : Même si tu te montre persuasive.
Sam : Mais tu me prends pour qui là ?
Mentasch : Je ne veux pas me mêler de votre vie, Major, mais moi, si j’étais à la place du Colonel et que vous viendriez me soutirer des informations, je ne pourrais que succomber.
Sam : Merci, je prends ça pour un compliment, mais là, je suis gênée.

Daniel : Ecoute ! Tu veux l’entendre ricaner dans les couloirs pour nous dire qu’il a gagné ? Il va être insupportable.
Sam : S’il perd aussi.
Daniel : Oui, mais mois je préfère gagner.
Sam : Je ne sais pas …. Quand même !
Roddick : Vous n’aurez qu’à lui demander l’indice.
Sam : Bon allez, c’est d’accord.

Daniel, Roddick et Mentasch félicitèrent Sam de ce choix. Ils mirent au point un plan d’approche du camp des jaunes.

Sam : Donc on fait comme ça. Dès que je suis entrée, vous attendez mon retour, cachés dans la forêt. A la moindre alerte, vous ouvrez le feu.

Ils se mirent en route vers le camp des jaunes qui, eux, venaient de rentrer. Arrivés devant le campement, Daniel, Roddick et Mentasch s’installèrent entre deux fourrés (ouh là, pas de bêtises les garçons) pendant que Sam s’assura que la voie était libre. Elle aperçu Bailey et Malek devant le feu et passa derrière les arbres pour arriver à la tente de Jack, légèrement excentrée. Doucement, elle ouvrit la fermeture et se glissa à l’intérieur. Elle referma la glissière et se retourna. Elle vit Jack allongé dans son sac de couchage. Visiblement, il avait l’air de dormir. Elle s’approcha de lui et lui déposa un baiser.

Jack : Hum ! Qu’est-ce que c’est ? Sam ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Sam : Chuuuut ! Je suis venue te dire bonsoir. Tu me manques trop.
Jack : Toi aussi tu me manques. Je rêve de toi toutes les nuits. Mais tu sais que tu ne devrais pas être là.
Sam : Ça ne te fais pas plaisir que je soie là ?
Jack : Oh que si, viens là !

Il la tira vers lui et après un petit câlin, Sam commença son approche diplomatique.

Sam : Alors, content d’avoir réussi la dernière épreuve ?
Jack : Je suis assez satisfait oui.
Sam : Et l’indice ? Il est enrichissant ?
Jack : Attends une minute. Non ! Tu n’aurais pas osé ?
Sam : Quoi ?
Jack : Tu ne serais pas venue me prendre cet indice tout de même ?
Sam : Qu’est-ce que tu vas t’imaginer ?
Jack : Non bien sûr. Tu débarques comme ça sous ma tente, le soir où l’on vient de récupérer le dernier indice, juste pour me dire bonsoir.
Sam : Mais non !
Jack : Quand tu me racontes des histoires, je le vois tout de suite. Je te connais chérie.
Sam : Et même si j’avais des intentions frauduleuses, ça change quoi ?
Jack : Ça change que je suis sûr que ça ne vient pas de toi ça. Il y aurait du Daniel là-dessous que ça ne m’étonnerait pas.
Sam : Laisse donc notre petit scarabée où il est !
Jack : Si tu m’avoues tes vraies intentions, je te donne l’indice.
Sam : Tu penses que je pourraisuer de ce genre de subterfuges?
Jack : La vérité Sam !
Sam : Très bien, au début quand Daniel a suggéré ……
Jack : Ah ! Daniel est donc bien à l’origine .
Sam : Laisse moi finir. Je disais donc au début Daniel m’a suggéré de venir te voir pour te soutirer des informations, mais en venant ici j’avais une autre idée en tête. Ça fait des jours que je suis isolée en pleine forêt, loin de toi. J’y ai trouvé un moyen de me retrouver un peu seule avec mon petit mari.
Jack : Ah, mais cette deuxième attention est tout à fait honorable. Moi aussi j’ai voulu aller te rejoindre, mais j’ai résisté. Si tu n’avais pas eu cette première intention, je serais le plus heureux ce soir.
Sam : Tu n’es quand même pas fâché ?
Jack : Je ne suis pas fâché. Je suis déçu de ce comportement.
Sam : C’est la meilleure. Alors, jouons carte sur table. Donne moi l’indice, puisque je t’ai avoué mes véritables intentions.
Jack : Je te le donne et après ?
Sam : Après, je repars dans mon campement et tu auras la nuit pour méditer sur ce que tu as manqué.
Jack : Tu as conscience que tu es horrible ? Moi qui suis incapable de te résister.

Sam lui fit son plus beau sourire et l’embrassa.

Jack : Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?
Sam : Hum ! J’ai bien une idée, mais ……

A ce moment là, une immense explosion retentit au dehors. Jack et Sam sortirent de la tente pour voir ce qui se passait. Daniel, Mentasch, Bailey, Malek et Roddick se ruèrent aussi au centre du camp. Après l’étonnement de se retrouver tous au même endroit, ils se demandèrent ce qui se passait. Car deux autres explosions venaient de retentir.

Au PC, tout était dévasté. Les tentes, les écrans de contrôle, tout était en ruine. De la fumée parvenait jusqu’au camp des jaunes. Il ne fallut attendre que quelques minutes pour comprendre ce qui se passait.

Un immense vaisseau mère goa’uld fit son apparition dans le ciel étoilé.

Jack : Qu’est ce que ça veut dire ? Ça fait partie de l’exercice, ça ou quoi ?

Sam prit sa radio.

Sam : Ici Syra golfe 1 et 2 à PC principal, que se passe-t-il ici ?

Aucune réponse ne se fit entendre dans les 10 premières secondes. Tout à-coup, le grésillement de la radio laissa place à une voix.

Major Davis : Ici PC. Subissons attaque de goa’uld. Le site est dévasté. Ils ont découvert note site alfa.
Sam : Où est mon père ?
Major Davis : Jacob a réussi à s’enfuir dans la forêt. Il devrait vous rejoindre bientôt. Moi, je suis blessé. Ils ont ouvert un vortex, on ne peut plus passer la porte des étoiles. Je vais me cacher quelque part. Terminé !

Les sept survivors étaient stupéfaits, mais Jack brisa ce silence.

Jack : Je croyais que cette planète était dans une galaxie ultra sûre. On a un énorme problème. Il faut retrouver Jacob et tenter de rejoindre la porte.
Daniel : Ils ont ouvert un vortex. On est coincé ici.
Jack : Sam, on ne peut pas éteindre le DHD et fermer la porte ?
Sam : On n’a jamais essayé, mais je ne crois pas que ce soit possible.
Daniel : En éteignant le DHD, cela réinitialise la séquence de la porte. Ça vaut le coup d’essayer.
Jack : De toutes façons, on n’a pas vraiment le choix.

Pendant ce temps là, des dizaines de chasseurs de la mort sortaient du vaisseau mère.

Roddick : Oh ! Oh ! Là, je crois qu’il faudrait peut-être bouger.
Jack : On n’a aucune arme. C’est comme si on allait se jeter dans la gueule du loup.
Sam : Papa ! Tu vas bien ?

(Jacob venait d’arriver).

Jacob : Ça va, vous êtes au courant ?
Jack : Comment ils ont fait pour trouver cette planète ?
Jacob : Peu importe. C’est le vaisseau mère d’Anubis, ses jaffas sont déjà en troupes à terre. On n’a pas la moindre chance.
Mentasch : On pensait aller à la porte.
Jacob : C’est impossible, ils gardent les alentours de la porte.
Bailey : Il y a des grottes non loin d’ici. En les camouflant, peut-être que …
Malek : Anubis a dû ordonner à ses jaffas de nous trouver. Ils nous chercheront partout. La seule solution c’est de se rendre.
Jack : Alors ça jamais ! Me faire capturer oui, mais on ne va pas se rendre à ces abrutis !
Jacob : Jack, Malek a raison. S’ils nous capturent, ils peuvent nous tuer. Si on se rend, on aura une chance.
Sam : Quelle genre de chance, juste par curiosité ?
Jacob : Une monnaie d’échange (qu’est-ce qu’ils peuvent échanger ?).
Daniel : On a quelque chose à échanger ? (Bonne question Daniel).
Jacob : Des infos sur le SGC, votre code, je sais pas moi, n’importe quoi qui intéresserait Anubis !
Jack : On ne lui dira jamais rien. Jacob, tu passes trop de temps chez les tok’ra.
Jacob : Je sais bien que vous ne leur direz rien, mais on peut le lui faire croire. (Ah oui tout est dans cette subtilité).

Pendant qu’ils parlaient tous, ils n’avaient pas remarqué que le camp venait d’être encerclé par les jaffas. (Tiens ça m’étonne, et oui Teal’c n’est pas là, c’est lui qui ressent les jaffas à 10 km).

? : Jaffa krie !

Jack : Tiens, les gars, en voilà une surprise, on ne vous attendait pas. C’est sympa d’être passé nous voir.

? : Taisez-vous ! Je vais vous emmener à mon maître.

Jack : Vous devriez vous renouveler. Vous dites toujours la même chose.

? : J’ai dit LA FERME !

Les jaffas pointaient leurs lances sur nos amis et les conduisirent au vaisseau d’Anubis, dans une pièce fermée.

? : Restez là en attendant !

Jack : On n’avait pas l’intention de partir, vous savez.
Jacob : Jack, tu ne devrais peut-être pas trop les énerver.
Daniel : C’est la première fois qu’on se retrouve prisonnier d’Anubis.

Malek : J’ai déjà fait une mission d’infiltration dans son vaisseau. Je le connais bien, il a pas mal de failles.
Jack : C’est-à-dire ?
Malek : Sa salle des machines n’est pas gardée et nombreux sont ses jaffas qui ne le considèrent pas comme un dieu, mais c’est un monstre.
Sam : Ils pourraient nous aider vous croyez ?

A cet instant, le garde suprême d’Anubis arriva.

Her’ac : Cela fait la troisième fois que vous vous retrouvez sur mon chemin.
Jack : Tiens, vous ici Herbal ! Ça faisait longtemps. Votre CV va s’agrandir on dirait.
Her’ac : C’est Her’ac et ne jouez plus à ce petit jeu avec moi !
Cette fois, je ne vous épargnerai pas.
Jack : Il me semble avoir déjà entendu ça. Vous commencez à la connaître par cœur cette phrase ?
Her’ac : Ca suffit ! Vous rigolerez moins devant les tortures que va vous infliger mon maître.
Jacob : Et si tu nous conduisais à lui, on a à lui parler.
Jack : Ah bon ? On doit vraiment ?
Her’ac : Je suis venu pour vous chercher un par un. Vous là, venez !
Roddick : Moi ?
Jack : On va vous sortir de là, tenez bon !

Her’ac emmena Roddick à Anubis. Pendant plus d’une heure, c’était le va et vient dans la salle des prisonniers. Malek, Bailey, et Mentasch furent eux aussi emmenés et rapportés dans la salle, tous inconscients et couvert de blessures.

Her’ac : Vous, c’est votre tour. Il désigna Jacob.
Jack : Bon ça suffit maintenant, qu’est ce qu’il veut !
Her’ac : Ne vous impatientez pas trop, votre tour va venir.
Sam : Papa ! !
Jacob : (Qui passait la porte). Ca va aller Sam !

Her’ac ramena Jacob dans le même état que les autres, mais repartit sans en emmener d’autre.

Jacob : Il est...
Sam : Repose toi, n’essaye pas de parler.

Les autres se réveillèrent au même instant.

Roddick : Qu’est ce que, oh mon dieu, je me souviens.
Sam : Qu’est ce qu’Anubis vous a fait ?
Roddick : On ne peut pas contrôler ce que l'on dit. Il nous a branché un truc sur le front pour nous faire tout avouer.
Malek : Selmac, je suis désolé, il me l'a fait dire.
Selmac : A moi aussi, je n’ai rien pu faire. Il a les coordonnées de notre base secrète.
Jack : Qu’est ce qu’il vous a fait dire d’autre ?
Selmac : Le nom de tous nos agents infiltrés chez les grands maîtres. Il sait tout, s’en ait fini de la Tok’ra si on ne l'arrête pas avant qu’il ne tente quelque chose.
Sam : Et vous sergent, qu’est ce qu’il vous a fait dire ?
Roddick : Le code GDO de mon équipe SG9, c’est tout ce qu’il a voulu savoir de moi. Mais il a dit qu’il réservait quelque chose pour ceux que l'on nomme SG1.
Jack : Et bien, c’est rassurant tout cela. On n’a pas de GDO sur nous, le code ne lui servira pas à grand chose.
Daniel : Le major Davis a un GDO, il est blessé quelque part. Même si on réussit à s’enfuir et à reconnecter la porte des étoiles, sans identifiant, on ne pourra plus rentrer.
Bailey : (Qui se réveilla lui aussi), dans la pièce où il nous a menés, il y a des anneaux qui conduisent un peu partout.
Jack : Bien vu capitaine. On va attendre qu’ils viennent nous chercher, on avisera par la suite. Pour le moment il faut trouver comment vous faire tous sortir d’ici.
Bailey : Et vous ?
Jack : Ce qui intéresse Anubis, c’est SG1, votre libération doit pouvoir se négocier.

Selmac redevint à ce moment Jacob.

Jacob : Vous n’allez pas vous sacrifier pour nous tous, on part tous d’ici ou on ne part pas.
Jack : Je ne crois pas que tu sois en état de discuter mes ordres, tu tiens à peine debout.
Jacob : Selmac va arranger ça. Je ne vais pas vous laissez y aller et attendre de vous voir revenir mort tous les 3.

Une petite discussion s’en suivit et finalement Jacob obtenu gain de cause. Il fut convenu que Bailey, Roddick, Malek, et Mentasch fassent l'objet d’une demande de libération. Ils n’eurent pas longtemps à attendre, en effet, Her’ac venait à nouveau de rentrer dans la chambre des prisonniers.

Jack : Ah ! On commençait à trouver le temps long.
Her’ac : Tous les trois, vous me suivez.
Jack : Vous avez vu cela, on a droit à un prix de gros. (Jack, arrête de l’énerver, il va t’en foutre une si tu continues).

Her’ac donna un coup de lance dans le ventre de Jack. (Et voilà, je l'avais dit)
Jack : Outch ! ! Non mais si on peut plus rien dire alors.

Ils furent conduits tous les trois à Anubis en personne.

Anubis : Enfin je fais la connaissance de ce fameux SG1. Colonel O’Neill, major Carter, docteur Jackson ? Le shol’va n’est pas avec vous, quel dommage. Et bien colonel, vous ne dites rien ? Vous êtes pourtant réputé pour avoir la langue bien pendue.
Jack : Ma réputation dépasse les frontières, je ne savais pas, mais je préfère ne rien dire, mes mots pourraient dépasser ma pensée. Et ici, mon sens de l'humour n’est pas trop apprécié.
Anubis : Je tenais à vous remercier personnellement d’avoir éliminé de mon chemin les grands maîtres qui empêchaient mon retour.
Jack : Oh mais de rien, ce fut un plaisir. D’ailleurs, pour service rendu, serait il possible que vous libériez nos amis, c’est nous qui vous intéressons alors un petit geste.
Anubis : Mes renseignements sur vous étaient exactes, ah ah ah, pourquoi les libérerais je ?
Jack : Parce que vous êtes un gentil petit, ils ne vous servent à rien. A quoi ça sert que vous les gardiez, ça vous occupe une pièce de votre vaisseau pour rien, et vous avez pensez aux frais que cela engendre ?
Her’ac : Vous voulez que je les fasse taire mon seigneur.
Anubis : Laisse ! Ils m’amusent. Libère les prisonniers mais apporte moi le Tok’ra Selmac !
Her’ac : Mais mon seigneur ...
Anubis : Fait ce que je t’ordonne ! ! !
Her’ac : Bien mon seigneur.
Jack : Ah ! Trouvez du personnel obéissant à notre époque. Mais merci hein, c’est cool de votre part.
Anubis : J’ai échoué une fois en essayant de détruire la taurie, vous allez me révéler tout ce que je veux savoir afin que cet échec se transforme en réussite.
Sam : N’y comptez pas trop !
Anubis : Major Carter, j’ai d’autres plans pour vous, c’est un privilège que je vais vous offrir.
Sam : J’ai déjà tout ce qu’il me faut, vraiment ne vous dérangez pas.
Anubis : Décidément, c’est le fait de faire partie de ce SG1 ou vous êtes tous comme ça sur taurie ?
Jack : Bon, ce n’est pas qu’on s’ennuie, mais qu’est ce qui nous attend au juste ?
Anubis : Si vous êtes pressés de tout me dire, je ne vais pas vous faire attendre. Jaffa ! ! !

Deux jaffas s’avancèrent et mirent à genoux Jack et Daniel. Ils se retrouvèrent les mains liées dans le dos et Anubis leur colla une sorte de patch sur le front.

Daniel : Tu n’aurais peut être pas dû être si pressé.
Jack : C’est quoi le programme maintenant ?

Un Jaffa balança la cross de sa lance sur la joue de Jack, et il roula sur le côté.

Sam : Non, arrêtez, laissez le ! Jack ! !

Elle voulu le secourir mais un garde la stoppa.

Anubis : N’ayez crainte pour votre ami, quand il m’aura dit ce que je veux savoir, il ne sentira plus rien.
Jack : Ca va aller Sam, vous, si vous la touchez.
Anubis : Si je la touche, ah ah ah, mais je vais faire mieux que ça. Major, vous allez devenir ma nouvelle épouse, dès que je vous aurais implanté le symbiote de ma reine.
Sam : Plutôt mourir, vous entendez !
Jack : Tuez moi si vous voulez, mais épargnez là, je vous en supplie.
Anubis : Major, cet humain doit beaucoup tenir à vous, il veut se sacrifier, c’est très touchant. Mais inutile.
Sam : Jack est mon mari pauvre abruti !
Jack : Non, là ma puce t’aurais peut être pas dû l'appeler abruti.
Anubis : Ca suffit ! ! Jaffa ! Commencez l’interrogatoire et emmenez là.

Deux jaffas emmenèrent Sam tandis que deux autres mirent en marche les patchs. Jack et Daniel semblaient être à présent en état de demi coma. Ils étaient réveillés et conscients mais leurs yeux tournaient dans le vague au fur et à mesure qu’ils révélaient tout.

Anubis : Bien, bien, bien, une dernière chose, avez vous sur taurie encore une autre porte ?
Daniel et Jack : Non, la dernière a été détruite, il ne nous en reste qu’une seule au SGC.

Ils venaient de dire ça sur un ton monocorde, sans même s’apercevoir de se qu’ils faisaient.

Anubis : Parfait, vous voyez c’était facile. Pour vous récompenser, vous allez assister à l'implantation du symbiote. Jaffa ! ! Kriptac him ! Préparez la femme pour l'implantation.

Des jaffas s’activaient à présent dans la pièce.

Anubis : Colonel, votre femme est d’une rare beauté, rebelle mais vraiment très belle. Je prendrais bien soin d’elle. (Et en plus ça rime).
Jack, qui était encore dans les vapes, essaya de retrouver ses esprits.

Jack : Non, faites pas ça.

A cet instant, Her’ac refis son apparition. Il raconta à son maître qu’il avait libéré les prisonniers et lui apporta Selmac comme il le lui avait demandé.

Selmac : Qu’est ce que vous leur avez fait ? Ou est le major ?
Anubis : Vous tombez à pic, vous allez assistez à l'implantation de ma reine. J’ai trouvé en la personne du major Carter un hôte parfait.
Jacob : Espèce de..... Arh ! Lâchez moi ! ! !

Trois jaffas durent intervenir pour calmer les ardeurs de Jacob. Il fût installé aux côtés de Jack et Daniel qui avaient à présent repris tous leurs esprits, et se débattaient. Sam fût amenée mais il fallut quatre jaffas pour l'escorter, car elle aussi se débattait comme une diablesse et n’avait pas très envie de recevoir le symbiote, (non sans blague) qui arriva lui aussi dans un aquarium.

Anubis : Ah ! Parfait, tout est prêt.

Anubis prit la symbiote délicatement et s’approcha de Sam qui remuait comme une anguille.

Anubis : tenez là bien !
Sam : Jamais je ne serais votre reine, vous entendez, jamais.

Elle lui cracha dessus. Anubis riait aux éclats, sa voix de synthétiseur résonna dans toute la pièce et glaça le dos de tout le monde. Les jaffas tournèrent le cou de Sam et Anubis approcha le symbiote. Tout le monde était tellement concentrés sur Sam, que les jaffas en oublièrent leur trois prisonniers.

Jack : Maintenant ! !

En un éclair, Jacob et Daniel sautèrent sur les jaffas qui tenaient Sam et Jack arracha des mains d’Anubis le serpent qui alla se fracasser contre le mur (et un de moins pour l'humanité).
Dans la panique, Jacob et Daniel réussirent à s’emparer d’une lance pointèrent les jaffas présents dans la pièce. Ceux-ci ne bougèrent plus. Jack prit également une lance et se joignit à ses amis. Dans cette panique, Sam maintenant libérée de toutes entrave, arracha la capuche d’Anubis.
C’est alors une vision d’horreur qui emporta tout le monde. Sam recula mais resta tétanisée. Personne ne pût faire ou dire quoi que se soit. Ils étaient tous figés sur place.
Et Anubis en profita pour s’échapper (quel courage celui là). Il venait de disparaître dans un nuage d’énergie sous les yeux ébahis de la salle. Les jaffas, pourtant fidèles serviteurs dévoués, avaient regardé la scène avec d’égout.
Jack se ressaisit le premier et profita de la situation.

Jack : Vous avez vu à quoi il ressemble votre dieu ? Il n’a même pas de visage. Sa puissance, il ne l'a doit qu’au serpent qu’il a dans la tête et à sa technologie. Sans tous ses gadgets il est aussi vulnérable que n’importe qui. Il est à moitié mort et vient de nous prouver à tout son courage. La situation lui échappe et hop il disparaît.
Jaffa : Il, il ne s’est pas enfuit, il va revenir plus puissant que jamais ?
Jack : Je vous assure qu’il ne va pas revenir avant un bon moment. On a vu son vrai visage, enfin ce qui lui sert de visage, c’est une humiliation pour lui. Comment pouvez vous croire qu’un dieu ait peur de vous montrer sa vrai nature. Reprenez votre liberté et arrêtez de servir une espèce de tyran qui vous tue à la moindre chipoterie.
Jaffa : (S’adressant à ses collègues), Je crois que les humains ont raison, nous, nous sommes seuls à présent. Même si il revient, il nous tuera pour nous punir de cet échec. Anubis n’est pas un dieu, il s’est fait craindre de nous par la force. Un dieu ne fait pas ça, au contraire, il ne nous a jamais protégé mais envoyés au combat en première ligne. Reprenons notre liberté ! ! !

Tous les jaffas levèrent leur poings au plafond, et crièrent tous un oui ! ! D’approbation. Seul Her’ac hésitait.

Jack : Her’ac, c’est bien cela ? Ne croyez vous pas qu’il serait temps pour vous de faire quelque chose de votre vie. Vous devez avoir une famille non ? Des personnes qui tiennent à vous.
Her’ac : Je... Ma femme attend mon retour. Mais si Anubis revient et qu’il nous retrouve ?
Jack : Si vous vous rebellez tous, et que vous vous joignez aux jaffas qui ont déjà repris leur liberté, ce sont tous les grands maîtres qui vous craindront. Sans jaffa, un goa’uld n’est rien. C’est vous leur force.

Her’ac fût convaincu et ils se serrent la main (alors là il va pleuvoir des vaches). Tous les jaffas décidèrent unanimement de rejoindre la planète où s’exerçait la rébellion jaffa.

Daniel : Bravo Jack, moi je n’aurais pas dit mieux.
Sam : C’est magnifique ce que tu as dis là.
Jack : Je me suis senti inspiré, ça va toi ?
Sam : Ouais, mais on ferait mieux de pas rester là trop longtemps.
Jacob : Je pense qu’Anubis ne va pas revenir, il a été obligé de s’enfuir en reprenant sa forme d’ascenscionné. Il n’a plus aucune protection.
Sam : Ce vaisseau mère est donc vide ?
Jack : Moi je serais d’avis qu’on rentre à la maison. On laisse ce vaisseau où il est. Avec Anubis, il faut s’attendre à tout.
Jacob : Jack, tu m’étonne là, un beau vaisseau mère goa’uld qui te tend les bras....
Jack : J’ai retenu les leçons du passé, merci.

SG1, Jacob et tous les jaffas prirent les anneaux de transferts et atterrirent dehors. Ils marchèrent en direction du PC.

Sam : Il faut retrouver le major Davis, il est blessé, et c’est lui qui a le GDO.
Her’ac : Quand on a scanné cette planète, il y avait une présence thermique dans les grottes là-bas.
Jack : Merci Her’ac on apprécie vraiment.

Her’ac lui fît un petit sourire jaune. Il n’aimait pas Jack, mais il faisait un effort. Arrivés à la grotte, ils retrouvèrent le major Davis, inconscient.

Daniel : Il est là, il est inconscient on dirait.
Sam : Major Davis, vous m’entendez ? Il a perdu énormément de sang, il faut le ramener sans perdre de temps.

En quelques minutes, ils se retrouvèrent au PC. Seul la porte des étoiles était intacte et les anciens prisonniers du vaisseau essayaient toujours de la fermer pour la réinitialiser.

Roddick : Mon colonel ? ! Vous..., les jaffas ? !
Jack : Oui, oui on est là, les jaffas sont avec nous. Qu’est ce ça donne la porte ?
Mentasch : Ca ne veut pas se fermer, y a rien à faire.
Jacob : Sam ?
Sam : J’y vais. (Ouf ! Sam est là, on est sauvé).

Sam se pencha donc sur le problème. Elle trifouilla le DHD et parce que le major Carter O’Neill est vraiment incomparable et qu’elle a des supers ondes positives et que c’est vraiment elle la meilleur, et bien oui, elle trouva la solution.

Sam : J’y suis, c’est ce cristal là, si je le change de place, comme ça, que je mets celui là comme ça, voilà.

Et en effet, la porte s’éteignit d’un coup.

Bailey : Ouah ! ! Une heure qu’on est là dessus et elle trouve en 5 minutes. Il y a quelque chose que vous ne savez pas faire major ?
Jack : Elle sait tout faire, même les soufflés.
Sam : C’est pas fini, faut encore que je réinitialise le cadran. (Et en plus elle est modeste).

Cette opération ne lui prit pas plus de 3 minutes. (Faut dire qu’en antarctique, elle a eut le temps de s’entraîner sur le montage et le démontage du DHD).
Sam : Je crois que c’est bon. Daniel, tu veux entrer les coordonnées.
Daniel : Oui, tout de suite.

Daniel entra les coordonnées de la terre et un beau vortex se créa. Tous félicitèrent le major et grâce au GDO de Davis, ils purent tous rentrer à la base. Les jaffas avaient décidé d’attendre que ce vortex se ferme et de partir sur la planète des rebelles jaffas et tok’ra. Malek et Mentasch les accompagneraient. (Vaut mieux qu’ils arrivent ensemble, ils se feraient lyncher les pauvres jaffas). De plus, maintenant que la base secrète des tok’ras n’était justement plus secrète, il fallait aussi qu’ils se trouvent une autre planète, et qu’ils rapatrie tous leurs agents infiltrés.

Salle de débarquement, SGC.

Jack : Ah ! Ca fait du bien de rentrer chez soi.
Hammond : Mais que s’est il passé ? Ca fait 2 jours que l'on essaye de vous contacter et que la porte ne répondait plus. Le major Davis ?
Sam : Il est grièvement blessé.
Hammond : Tout le monde à l'infirmerie. Débriefing dans 1 heure.

Ils partirent tous à l'infirmerie. Seul quelques bobos étaient à déplorer et le patch électromagnétique d’Anubis n’avait laissé aucune séquelle. Seul le major Davis était mal en point mais Janet ne s’inquiéta pas. Il avait juste besoin d’une transfusion et de repos.

Salle de Débriefing une heure plus tard.
Tout le monde, c’est à dire SG1 au complet, Jacob, Roddick et Bailey firent le récit complet de leur mésaventure. Le général n’en croyait pas ses oreilles.

Sam : Et donc, je pense qu’il faudrait changer tous nos codes d’accès et nos fréquences radios.
Hammond : Oui je crois que c’est une sage décision. Vous pensez qu’Anubis va retenter quelque chose ?
Jacob : C’est une humiliation qu’il a subit, il va reconstituer une armée et élaborer un plan contre la terre.
Jack : Et bien c’est très intéressant tout cela. On a intérêt à se préparer à le recevoir.
Hammond : À ce propos, colonel, vous avez été choisit pour entraîner tous les cadets et à les encadrer lors des prochains stages de survie.
Jack : Pourquoi moi ? On n’a même pas pu terminer notre propre stage.
Hammond : C’est exact mais les dernières images enregistrées par les écrans de contrôle nous indiquent que se sont les rouges, en nombres d’effectif plus élevé, qui l'emportent.
Jack : Quoi ? On avait récupéré le dernier indice, le plus important ? !
Hammond : Et vous alliez vous le faire prendre pas une ruse des rouges vieille comme le monde.

Hammond regarda Sam avec un petit sourire moqueur, ce qui l'a fit rougir. La réunion prit fin et tout le monde rentra chez lui. Daniel alla rejoindre Janet. Jacob fut invité à dîner chez sa fille et son gendre. Tout rentra dans l'ordre et la base reprit son fonctionnement habituel. Mais la menace d’Anubis régnait et tôt ou tard le SGC savait qu’il devrait mener une rude bataille.

Fin.

Fini! J'ai adore le debut bien sur! Et cette ruse vieille comme le monde hi hi hi... Ah elle est trop forte Sam!

Du coup je l'ai relue également, je riais de mes propres blagues MDR
Merci ^^

Une nouvelle demain je pense

Ah chouette! Je suis impatiente... et moi aussi j'ai ri a tes blagues si ca peut te rassurer!

Ca me rassure , car des fois on me dit que j'ai un humour très spéciale !

Ah... alors peut-etre suis-je bon public comme le suggerait une fois Eyael... mais moi ca m'a bien amusee... donc il y a quelqu'un qui comprend ton humour et ne le trouve pas special lol!

Alors merci infiniment^^
Je vais t'en mettre d'autres...

Ah chouette, une autre, une autre! Je poste ce que je voulais mettre et je me precipite!!!