Fic SG1 : Opération sauver Jack

Résumé : Lors d'une banale mission, Jack est vendu à des femmes


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Salle de briefing.

Jack : On attend pas Daniel, Jonas et Teal’c ?
Hammond : Non, ils sont en mission avec SG7, et ne rentreront pas avant 1 jours. Pour la mission que je veux vous confier, vous pouvez être que deux.
Jack : Ah, vous m’intéressez mon général . Quel est le programme ?
Hammond : La sonde que nous venons d’envoyer sur P4X258, nous ramène des images d’une planète apparemment déserte, qui serait parfaite pour l'installation de notre antenne à ondes magnétique.
Sam : Je viens de voir les premières images mon général, il s’avère que le climat et les pressions de cette planète soit tout à fait en concordances avec notre antenne. C’est le lieu parfait.
Jack : Alors si c’est le lieu parfait, c’est parfait !
Hammond : Départ dans 1 heure, rompez !
Sam : A vos ordres monsieur !

Salle d’embarquement 1 heure plus tard

Jack : Ah ! Carter, je suis ravi de vous voir.
Sam : Mon colonel, on s’est vu il y a à peine une heure.
Jack : Oui, mais je veux dire, ravi que vous soyez là, pour notre mission.

Sam regarda Jack d’un air malicieux. Elle sentait que cette mission allait être des plus agréable. Seul avec son colonel sans personne pour les épier.

Hammond : Bonne chance mes enfants !

Le colonel se retourna avant de passer la porte et fit un petit salut à son général. Lui aussi avait l'impression que cette mission allait être une partie de plaisir.
Arrivés de l'autre côté de la porte, Sam et Jack se retrouvèrent sous un soleil magnifique et un paysage de rêve.

Jack : Wouhou ! Je partirais bien en vacance ici.
Sam : C’est vrai que c’est très beau.
Jack : Bon, je renvoie la sonde, vous savez où installer tout notre bazar ?
Sam : Oui, c’est à 5 ou 6 kilomètres vers le sud.

Jack renvoya la sonde au SGC et ils partirent gentiment vers le point déterminer par l'UAV. Au bout de 30 minutes de marche sous ce soleil de plomb, ils trouvèrent un peu d’ombre.

Jack : Bon on fait une pause.
Sam : Vous êtes sûr de vouloir porter tout ça ?

Pour jouer les gentlemen, Jack avait voulu porter tout le matériel pour installer l'antenne. Même réduit en kit, et allégé au maximum, la charge était quand même importante. Ils se reposèrent donc quelques minutes et repartirent. 6 kilomètres plus loin, ils trouvèrent l'endroit pour installer l'antenne.

Sam : Nous y sommes.
Jack : Enfin, pourquoi être aller si loin, vers la porte, ça aurait été aussi bien.
Sam : Il faut des paramètres précis pour installer ce genre de matériel et c’est le seul endroit ou l'UAV a enregistrer les taux parfait de....
Jack : Carter ! Mon mal de tête me reprend.
Sam : Désolé mon colonel.

En riant Sam déballa tout le matériel et aidé d’un Jack particulièrement motivé, l'antenne relais se montait assez rapidement.

Jack : À ce train là, on aura fini ce soir.
Sam : Je ne pensais pas que ça irait si vite, vous m’épatez mon colonel.
Jack : Mais qu’est ce que vous croyez.

Ils s’arrêtèrent pour déjeuner et Jack se mit à l'aise pour reprendre le travail. La chaleur était caniculaire et c’est torse nu qu’il poursuivi le montage sous les yeux ravi d’une Sam qui ne quittait plus des yeux son colonel.
Lorsque tout à coup, dans un bruit de sabots, une escorte de femme à l'allure de guerrière s’arrêta devant eux.

? : Qui êtes vous !
Jack : Colonel Jack O’Neill et voici le major Carter. Et à qui avons nous l'honneur de...
? : Silence mâle ! ! ! Tu oses parler sans y avoir été invité ! Ta maîtresse ne t’a pas bien éduqué.
Jack : Pardon.
? : Tais toi ! ! !

La femme se tourna alors vers Sam.

? : Vous n’avez donc pas d’autorité sur votre esclave ?
Sam : Mon esclave, mais, non, ce n’est pas mon esclave. Qui êtes vous ?
? : Vous n’êtes pas d’ici, vous. Quel est donc ce village d’où vous venez pour ne pas respecter la loi.
Sam : Quelle loi, et qui êtes vous ?
? : Nous somme de la brigade de répression. Je suis Amrasis. Nous parcourons les plaines pour rattraper les esclaves en fuite.
Jack : La brigade de la répression, qu’est ce que c’est que ce truc.
Amrasis : Silence mâle, ton insubordination ne sera pas tolérer ! !
Sam : Ecoutez, je crois qu’il y a un malentendu. Nous venons d’une autre planète appelée terre. Et nous ne connaissons pas vos lois.
Amrasis : Ici, nous sommes sur Amazonie. Nous sommes une société où tout l'ordre et le pouvoir appartiennent aux femmes. Depuis la révolution où nous avons évincé tous les hommes. Chaque femme possède un ou plusieurs esclaves mâles. Ils nous doivent obéissance et soumission.

Jack : Oui, ba chez nous c’est pas comme ça, alors mesdames, veuillez nous laissez tranquille.
Sam : Oui, sur notre planète, hommes et femmes sont égaux.
Amrasis : Sur notre sol, vous devez vous plier à nos règles. Mâle ! Tu n’appartiens ici à aucune maîtresse. Tu dois te rendre et nous te vendront à la prochaine enchère.

Amrasis se mit à tourner autour du colonel en le scrutant un moment.

Jack : Ne Tournez pas comme ça autour de moi, je ne suis pas un animal de foire.
Amrasis : Silence j’ai dit ! ! Je fixe ton prix.
Jack : Mon prix ? ?
Amrasis : Tu es musclé, robuste et assez sexy, mais tu as la langue bien pendue, 5000 dartois suffiront pour t’avoir. Madame, si vous souhaitez l'achetez, vous vous présenterez aux enchères. C’est la loi.

La brigade encercla Jack et lui ordonna de les suivre. Sam tenta bien de s’interposer et de protester, mais les amazones étaient trop bien entraînées et elles ligotèrent Jack qui ne pu rien faire. Elles le firent monter sur un cheval et l'emmenèrent sous les yeux ébahis de Sam.

Sam : Non, vous n’avez pas le droit ! Mon colonel ! ! ! Je vais vous sortir de là, tenez bon ! Jack ! ! !

De la même manière qu’elles étaient arrivées, les amazones repartirent dans un bruit assourdissant de sabots. Sam ramassa quelques affaires et courue à la porte.


SGC :

Hammond : Major ? ! Où est le colonel ?
Sam : Il....., elle, vendu !
Hammond : Reprenez votre souffle, je ne comprends pas.

Sam raconta tout ce qui venait de se passer. Elle avait l'air désespérée et était en colère contre elle même, car elle se sentait responsable de tout ça.

Hammond : Ce n’est pas votre faute major. Seul contre 6 guerrières, vous n’auriez rien pu faire.
Sam : Je sais mon général, mais il faut tout de suite aller le rechercher. Ce sont des folles, d’après ce qu’elles nous ont expliquées, les hommes sont considérés comme du bétail. Il faut aller l'aider !
Hammond : Bien entendu, mais pour le moment je ne veux pas risquer d’autre enlèvement.
Sam : Mais si il n’y a que des femmes, on ne risque rien.

Daniel, Jonas et Teal’c firent leur apparition.

Daniel : Sam, on vient d’apprendre, ce n’est pas croyable.
Jonas : J’ai déjà entendu ce genre de légende, elles ne plaisantent pas. Il faut faire très attention.
Sam : Mon général, demande permission d’y retourner avec du renfort.
Hammond : Permission rejetée.
Sam : Mais....
Hammond : Je sais ce que vous ressentez, mais il nous faut un plan diplomatique.
Jonas : Pas de diplomatie possible avec ces folles là.
Daniel : Si Sam y retourne et rachète Jack, tout serait réglé ?
Teal’c : Je ne crois pas que le colonel apprécierait d’être acheté.
Daniel : Je ne vois pas d’autre solution.
Jonas : Mon général, j’ai bien une idée, mais je ne sais pas si Sam sera d’accord.
Sam : Si c’est pour ramener le colonel, je ne vais pas faire de chichi.
Hammond : Parlez Jonas.
Jonas : Dans ce genre de société matriarcale, ce sont les femmes qui décident de tout. Si Sam se fait passer pour la femme du colonel, elles ne vont pas le retenir puisqu’il est déjà au service d’une femme ou d’une épouse.
Daniel : Oui mais seules les lois de leur planète sont légitimes. Un mariage validé sur une autre planète n’est pas une raison suffisante pour qu’elle nous redonne Jack.

Pendant ce temps sur Amazonie

Amrasis : Toi le nouveau, active toi un peu plus.
Jack : Je ne suis pas une esclave, alors oubliez moi un peu.

Une grosse bonne femme arriva derrière le colonel et lui infligea des coups de fouets. Le dos en sang, Jack hurla de douleur.

Amrasis : Si tu préfère le fouet, fais en à ta guise !
Jack : Arrêtez ! ! ! C’est bon.
Amrasis : Voilà qui est plus raisonnable. Au travail ! !

Jack dû se résoudre à travailler comme un forcené. Il fut conduit aux champs et passa des heures et des heures à labourer, arracher, casser, scier et porter. Les mains et le corps couvert de bleus, il luttait pour ne pas s’écrouler. Dans sa tête, les dernières paroles de Sam lui revenaient sans cesse. « Je vais vous sortir de là, Jack ! » Il savait qu’elle allait revenir le chercher, et c’est ça qui le fit tenir.

Au SGC

Hammond : De toute manière on n’a pas d’autre solution. Major, vous y retourner seul et vous tenter de faire croire que votre mari vous a été volé. Si dans les 12 heures la méthode diplomatique échoue, je vous envoie toutes les femmes de cette base pour une opération de sauvetage.
Sam : A vos ordres mon général, je vais le ramener, faites moi confiance.

Sam passa la porte et se mit en route vers le lieu du kidnapping de Jack. Elle retrouva son matériel ainsi que son antenne. Rien n’avait bougé. Elle prit quelques petites choses qu’elle mit dans son sac et décida de suivre les traces laissées par les sabots des chevaux. Après une marche de 2 heures sous le soleil toujours aussi chaud, elle vit enfin les premières habitations. On aurait dit un village d’aspect médiéval.

? : Qui êtes vous madame ?

Une femme à cheval s’approcha de Sam d’un air menaçant.

Sam : Je suis à la recherche de mon mari qui m’a été volé par la brigade. Je viens clarifier une situation.
? : Suivez moi étrangère.

La femme fit monter Sam derrière elle et la conduisit à l'écart de la ville.

? : Entrez dans cette bâtisse. Amrasis va vous recevoir.

Sam entra et se retrouva dans un immense dôme d’où partaient plusieurs portes. L'une d’elle était entrouverte et elle peut voir des hommes derrière, les pieds et poings liés, qui travaillaient à casser des pierres. Une grosse bonne femme les fouettaient pour accélérer leur cadence. Sam eu un haut le cœur, elle essaya de voir si elle apercevait son colonel, mais fut rassurée en ne l'y voyant pas.

Amrasis : Que venez vous faire ici ? Nous avons été clair hier.
Sam : Heu, non écoutez, il y a eu un malentendu je crois.
Amrasis : Parlez !
Sam : Voilà, de la planète où nous venons, l'homme que vous avez kidnappé est mon époux. Vous ne nous avez pas laissé le temps de nous expliquer.
Amrasis : Je vous ai dit que vos lois ne sont pas valable ici. Même marié à cet homme, ici, vous n’avez aucun droit sur lui tant que vous ne l'avez pas acheté.
Sam : Mais, c’est absurde, je ne vais pas acheter mon propre mari.
Amrasis : Nul n’est censé ignorer les lois d’Amazonie. Si vous voulez le reprendre, ce sera 5000 dartois. Sinon il reste à travailler aux champs jusqu'à la prochaine vente d’esclaves, dans 5 jours.
Sam : Je vous dis que c’est mon mari, vous n’avez pas le droit de prendre comme ça les gens qui ne vous ont rien fait et qui ne vous appartiennent pas non plus !

Voyant que cela ne servait à rien, Sam tenta sa dernière carte.

Sam : Sur terre, nous avons nos deux filles qui attendent le retour de leur père. Vous voulez gâcher 4 vies comme ça, juste parce que vous vous borner à une lois. Cela ne vous fait rien de briser la vie des autres.
Amrasis : Je me fiche de votre vie sur votre terre. Payez les 5000 dartois et l'esclave est à vous.
Sam : Une vie humaine ne s’achète pas. Vous les traité comme de vulgaire animaux.
Amrasis : Ne jugez pas notre société. Avant, c’était les femmes qui étaient les esclaves, et nous nous sommes battues pour retrouver notre liberté et notre dignité.
Sam : Et vous faite subir aux hommes ce qu’eux vous ont fait subir. C’est un cercle sans fin votre histoire. Que se passera t il si ces hommes se rebellent à leur tour ?
Amrasis : Ils ne pourront pas. Nous ne ferons pas les mêmes erreurs qu’eux ! Et puis ça suffit, vous n’avez pas à vous mêler de l'ordre établi. Si vous ne payé pas, partez !

Sam se retourna et quitta la pièce hors d’elle. Elle se retrouva dehors et se laissa tomber sur une grosse pierre. Elle s’en voulait de ne pas trouver de solution pour libérer Jack. Tout à coup, elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se leva d’un bond et fit face à une douce et petite jeune femme.

? : Bonjour, je m’appelle Odysséa. J’ai entendu votre conversation avec Amrasis et je pense pouvoir vous aider.
Sam : M’aider ? Vous ne faites pas parti de sa brigade ?
Odysséa : Si mais votre histoire me touche et je peux vous aider à parler avec votre époux.
Sam : Oui, je vous écoute.
Odysséa : Une ancienne loi est encore active sur Amazonie. Cette loi autorise une femme à prendre un esclave durant 24 heures sans l'acheter, si elle désire uniquement un géniteur.
Sam : Je ne comprends pas.
Odysséa : Si vous le désirez, vous pouvez choisir parmi les esclaves disponibles un mâle qui vous servira uniquement de donneur. Cette loi a été mise en place pour les femmes qui n’avaient pas les moyens de s’offrir un esclave mais qui désir des enfants. Une fois que vous avez choisit votre donneur, on vous le cède pour 24 heures. Une guérisseuse vérifiera alors que la « manoeuvre » a réussit et l'esclave rentre ensuite au domaine de la brigade.

Sam n’en croyait pas ses oreilles. L'idée était complètement folle, mais c’était la seule solution pour tenter de libérer le colonel.

Sam : Et si la guérisseuse constate que ça n’a pas marché!
Odysséa : Vous aurez droit à 3 essais, après, il vous faudra acheter l'esclave.
Sam : Je vois, merci Odysséa.
Odysséa : De rien, je vais vous expliquer en détail la marche à suivre pour que vous sachiez bien quoi faire.

Odysséa expliqua à Sam tout ce qu’elle devait faire pour entreprendre cette démarche auprès de la brigade. Ainsi munie de sa dernière carte, elle rentra de nouveau dans le bâtiment et demanda à revoir Amrasis. L'entretien démarra assez mal car Amrasis voyait que les intentions de Sam n’étaient pas celle requises, mais elle ne pu lui interdire car c’était la loi et Sam l'avait de son côté, du coup la chef de la brigade donna son accord.

Amrasis : Ce soir, après le travail de nos esclaves, vous vous présenterez ici. On fera entrer dans la salle des ventes les mâles les plus aptes. Une fois fait votre choix, vous partirez dans le temple de la conception et votre donneur vous sera prêté pour 24 heures. Après, il sera reconduit au dôme. La guérisseuse grâce à ses pouvoirs, vérifiera si l'opération a réussit. Et vous aurez ensuite la possibilité de renouveler cette expérience 2 autre fois, au cas où ce serait un échec. Est ce que vous avez bien tout compris ?
Sam : Oui, c’est bon, j’accepte les termes du contrat.
Amrasis : Très bien, nous nous occupons de tout. A ce soir.

Sam hocha la tête et partie. Elle retrouva alors de l'espoir, mais se demandait bien ce qui allait se passer une fois qu’elle aurait choisit le colonel. Et faudra t il encore qu’il soit parmi les mâles sélectionnés. Il est fort, et robuste, il sera sûrement parmi les sélectionnés pensa t elle. Il le faut.
Sam décida de repartir vers son antenne et de terminer les derniers détails de sa construction. Le général Hammond avait activé la porte de la terre et elle pu lui faire par radio le compte rendu de la situation.

Hammond : Très bien, continuez major et bonne chance.
Sam : Merci mon général. Terminé.

L'antenne était prête et le soir arriva. Sam se mis donc en route vers le dôme des esclaves et y arriva pile à l'heure. Une femme vint à sa rencontre et lui pria de la suivre. Elle fut conduite dans une grande salle toute en rotin où était dressé un immense rideau noir.

Amrasis : Madame, bienvenue à la salle des ventes. Les mâles sont prêts à vous être présentés. Elle claqua des mains et le rideau s’ouvrit. Une trentaine d’hommes se tenaient debout l'un à côté de l'autre avec un numéro à la main. Sam eut un soupir de soulagement quand elle aperçut que Jack était parmi les sélectionnés.

Amrasis : Voilà, avancez vous et faites votre choix. Ils ont tous été briefés.
Sam : Oui, merci.

Sam monta sur l'estrade et commença son inspection. Elle passa en revu une quinzaine de beau messieurs sous les yeux agacés du colonel. Quand elle fut à sa hauteur, elle lui fit un clin d’œil pour le rassurer. Il comprit alors que cette mise en scène était à l'initiative de son major et que c’était sûrement un plan d’évasion. Elle continua l'inspection des autres donneurs potentiels. Arrivée au bout de la rangée, elle fit demi tour pour un autre passage. Elle avait beau avoir devant elle de vrai chippendel’s, ses yeux se portaient toujours sur le corps musclé de l'homme qui se trouvait au milieu de la rangée. Jack dû remarquer ce petit manège car il lui décocha un sourire qui aurait fait fondre un iceberg.

Sam : Amrasis, puis je les toucher ?
Amrasis : Oui c’est autorisé.

Sam prenait cette situation avec sérieux, mais elle avait envie de s’amuser un peu et de profiter de ce concours de circonstances. Elle s’approcha de Jack et lui effleura la poitrine, puis elle se posta devant l'esclave qui se tenait juste à côté du colonel et lui passa également la main sur son torse nu. Elle lui sourit malicieusement et regarda du coin de l'œil la réaction de son supérieur. Si elle avait voulu le rendre jaloux, c’était réussit. Jack devenait rouge de colère et en plus de se sentir humilié par cette sélection, il ne supportait pas de voir son major caresser un autre homme. Sam, elle, contenait sa joie, depuis des années elle tentait de savoir si son colonel avait des sentiments pour elle, et la réaction qu’il avait l'a conforta dans l'idée que oui. Elle se décala et se retrouva face à Jack. Elle le fixa droit dans les yeux et ils se parlèrent ainsi, sans émettre aucune parole, tout passa dans ce regard.

Jack : Vous voulez me choisir belle demoiselle ?
Amrasis : Silence mâle ! ! On ne t’a pas autorisé à parler.

Le colonel soupira d’un air agacé sous les yeux amusé de Sam qui décida de mettre fin à cette mascarade.

Sam : Je choisis celui là.
Amrasis : On s’en serait douté. Bon, n°16, remet ta chemise et suit nous.

Amrasis claqua des mains et le rideau se referma. Elle emmena le lauréat et sa maîtresse dans son bureau.

Amrasis : Odysséa va vous conduire au temple de la conception . Demain soir à cette même heure, l'esclave reviendra au camp. La guérisseuse vous rendra visite dès le départ de votre donneur. Tout est bien clair ?
Sam : Tout est parfaitement clair.

Odysséa conduisit donc ce petit monde au temple de la conception. C’était en réalité une petite cabane en bordure d’une forêt.

Odysséa : Voilà, deux gardiennes resteront devant la maison. Je viendrais vous recherchez demain soir. Au revoir et bonne chance.
Sam : Oui, merci Odysséa, vous avez vraiment été d’une grande gentillesse.

Odysséa lui sourit et s’en retourna. Les deux gardiennes du temple firent entrer Sam en premier, suivi de Jack à qui elles lancèrent un regard noir. Ils se retrouvèrent ainsi seul dans cette petite cabane. Il y avait une grande pièce avec un grand lit dans un coin et une table et deux chaises dans l'autre coin. Une petite porte donnait sûrement sur une salle d’eau. Il n’y avait qu’une fenêtre donnant sur la forêt. Jack referma la porte d’entrée et alla regarder pas la fenêtre.

Jack : Bon et bien Carter, si vous m’expliquiez.
Sam : C’est une longue histoire monsieur.
Jack : J’ai tout mon temps.
Sam : Mon colonel, quand elles vous ont enlevés, je suis tout de suite repartie au SGC. Daniel et Jonas qui connaissaient ce genre de communauté m’ont conseillé de faire croire à ces tordues que nous étions mariés. Je suis revenue et j’ai parlé à Amrasis. Elle n’a rien voulu entendre, considérant que seul les lois d’Amazonie sont en vigueur. Le général a ordonné une approche diplomatique mais en cas d’échec, il nous enverra toute la cavalerie.
Jack : Et qu’est ce qu’on fait là alors ?
Sam : J’y viens. En sortant de mon entrevue avec Amrasis, Odysséa m’a parlé de leur ancienne loi qui permettait à une femme de prendre un esclave sans l'acheter.
Jack : Oui, pour avoir un enfant, on m’a expliqué.
Sam : Oui, et voilà, j’ai fait tout ce cérémonial pour vous récupérer et vous sortir de ce camp.
Jack : Je vois, merci Carter, j’en pouvais plus là-bas. Alors c’est quoi le plan maintenant ?
Sam : C’est à dire qu’il n’y a pas vraiment de plan. Le général devrait ouvrir la porte pour une communication.
Jack : Alors on attend la communication.

Au moment où il finassa sa phrase, le talkie de Sam se mit à grésiller.

Hammond : Major, vous me recevez ?
Sam : Oui mon général, j’ai récupéré le colonel. Nous sommes pour le moment coincés dans une sorte de cabane à 5 ou 6 kilomètres de la porte.
Hammond : Vous pensez pouvoir vous échapper ?
Sam : 2 gardiennes sont en faction mais nous sommes en bordure d’une forêt. Dans 1 heure ou 2 il fera nuit.
Hammond : Je vois que la méthode diplomatique a échoué. Je vous laisse 3 heures, passé ce délais et si vous n’êtes pas revenu, je vous envoie SG7, 9, et 11 pour vous ramener.
Sam : Bien compris monsieur, on va essayer de s’en sortir tout seul, terminez.
Jack : OK, on a 3 heures pour élaborer un plan.
Sam : J’ai réussit à récupérer quelques bricoles près de l'antenne. On a 2 zat et un couteau. Elles ne m’ont pas fouillée.
Jack : Elles ne s’attendent pas à une évasion. Ces hommes au camp sont d’une soumission et d’une obéissance incroyable. Ca ne leur viendrait même pas à l'esprit de s’évader.

Sam : Je suis désolée mon colonel. Je m’en veut terriblement de...
Jack : Ce n’est pas votre faute Carter, vous ne pouviez rien faire. Elles étaient trop fortes et bien entraînée. Et puis vous m’avez sortit de là finalement, c’est tout ce qui compte. Allez refaite moi votre si beau sourire.
Sam : Je ne sais pas comment vous faite pour toujours trouver le bon côté des choses.
Jack : Avec vous, c’est naturel, je ne peux pas vous en vouloir pour quoi que soit, vous devez exercer un fluide sur moi.
Sam : Ah ? ? ?
Jack : Enfin à part tout à l'heure quand vous faisiez les yeux doux à mon voisin de rang. Je suis sûr que vous l'avez fait intentionnellement.
Sam : Vous croyez, et pourquoi aurais je fais ça ?
Jack : Pour voir si j’étais jaloux. Et je dois avouer que ça à parfaitement réussit.

Sam se sentit gênée et devenait rouge de honte. Elle ne s’imaginait pas que son colonel allait être aussi direct. Elle voulu répliquer mais on toqua à la porte.

Jack : Oui, qu’y a t il ?
? : Nous voulons parler à ta maîtresse.
Jack : (Doucement à Sam) Ca commence à légèrement m’agacer tout ça.
Sam : Je suis là, que voulez vous ?
? : Est ce que tout va bien ? Vous avez besoin de quelque chose ?
Sam : Non, tout va bien, à part cette interruption.
? : Pardonnez nous madame.

La garde retourna à son poste.

Jack : Si elles dérangent tout le monde comme ça à chaque fois, ce n’est pas gagné.
Sam : Pour s’évader, c’est sûr.
Jack : Je ne parlais pas de l'évasion mais de ce que nous sommes censés faire ici.
Sam : Oh ! Hm, oui.
Jack : Allez Carter ! Si vous ne voulez pas que la guérisseuse vienne vous rendre visite, il va falloir penser à sortir d’ici.
Sam : A vos ordres mon colonel.
Jack : Bien alors la forêt me semble le seul moyen d’évasion.
Sam : Les deux gardes sont en faction autour de la maison.
Jack : On va les attirer ici, on les zat et on les ligote. Quand elles se réveilleront, on sera chez nous.

Sam prit un zat et donna le second à son colonel. Elle se posta devant la porte et l'ouvrit pour appeler les deux gardiennes.

Sam : Hum, mesdames ! ! ! J’aurais besoin de vous.

Les deux femmes arrivèrent en même temps devant le pas de la porte et se prirent un bon petit coup de rayon de zat. Elles s’écroulèrent et Jack les souleva une à une pour les poser sur le lit. Sam les ligota et les bâillonna avec un chiffon.

Jack : Voilà, faite de beau rêve mesdemoiselles.
Sam : La voie est libre mon colonel.

Ils partirent rapidement et s’enfoncèrent dans la forêt. Au bout d’une heure de marche, il fallait bien qu’ils se rendent à l'évidence.

Jack : Je crois que nous sommes perdus. On voit rien avec tous ces arbres. La forêt est trop dense.
Sam : D’après la boussole, on est pourtant bien au sud de la planète. C’est là que se trouve la porte.
Jack : Ca fait trois fois qu’on passe au même endroit, et il commence à faire nuit.
Sam : Les renforts ne devraient plus tarder.
Jack : Dans cette jungle ils ne nous trouveront jamais.

Même moment dans la cabane.
La brigade venait d’arriver pour faire une inspection surprise. Elles découvrirent leurs deux gardiennes endormies et ficelées.

Amrasis : On s’est faite avoir ! J’en étais sûr, arhh ! Ils se sont bien moqués de nous.
Odysséa : Ils doivent être loin à présent.
Amrasis : Peut être pas, fouillez les environs. Toi viens avec moi, on va à l'endroit où on les a trouvés la première fois. Odysséa tu vas à l'anneau galactique. On se retrouve ici dans 2 heures.

Elles se séparèrent et partirent au galop.

Pendant ce temps là, dans la forêt.

Sam : Mon colonel, je crois que de cet arbre, on doit pouvoir voir la porte.
Jack : Laissez moi deviner, faut que je vous porte là haut.
Sam : Vous pensez pouvoir y arriver ?
Jack : Si vous buvez et mangez tout en light, je devrais pouvoir m’en sortir.
Sam : Je vous ai déjà dit que c’est pour le goût mon colonel.
Jack : J’adore vous taquiner, ça marche à chaque fois. Allez grimpez !

Il se baissa un peu pour que Sam puisse monter sur ses épaules. Ainsi en place, la pyramide était un peu titubante.

Sam : Un peu plus sur la droite, non, reculez ! Stop, bougez plus mon colonel.

Sam attrapa la branche et parvint à se hisser en haut de l'arbre.

Jack : Vous voyez quelque chose ?
Sam : Vous allez rire, la porte est à 100 mètres à peine à la sortie de la forêt. Mais je crois qu’il y a un léger problème. Je vois de la compagnie postée autour de la porte.
Jack : Bon redescendez, tant qu’on est caché par les arbres, on risque rien.

Sam redescendit aidée par Jack qui l'a récupéra en bas.

Sam : La forêt s’arrête brusquement dans 50 mètres. Je n’ai vu que deux femmes autour de la porte.
Jack : On va se poster vers les derniers arbres et tenter une sortie.

Ils se mirent en route dans la bonne direction cette fois. 50 mètres plus loin, ils virent la fin de la forêt et pouvaient apercevoir la porte.

Sam : Elles ne sont bien que deux, et je reconnais Odysséa.
Jack : Deux contre deux, c’est plus facile que prévu. Bon j’y vais, vous me couvrez.
Sam : Faite attention mon colonel.

Jack tenta donc une percé, il couru le plus baissé possible et se cachait de pierres en pierres. Arrivé à 10 mètres de la porte, il fit signe à Sam de le rejoindre. Elle amorça donc son avancée.

? : Là, ils sont ici ! ! !

La guerrière visa Sam avec son arme, mais Jack fut le plus rapide à intervenir et au moment où la guerrière passa près de lui, il sortit de derrière sa pierre et lui fit un croche patte. A terre, elle le fixa haineuse, et Jack la zata. Il se retourna et visa à présent Odysséa. Sam arriva à son tour.

Odysséa : Ne tirez pas, je ne vous ferais aucun mal.
Sam : Pourquoi restez vous au service de cette brigade, si vous n’êtes pas d’accord avec leurs lois ?
Odysséa : J’ai voulu partir mais ma place est ici. Je peux aider les gens comme vous à s’enfuir.
Sam : Merci beaucoup. Nous vous devons énormément.

Odysséa s’inclina et les laissa passer. Jack composa les coordonnées de la porte et Sam entra le code GDO. Ils passèrent le vortex.

SGC.

Jack : Ah ! ! Enfin à la maison.
Hammond : Colonel, major, encore 10 minutes et je vous envoyait du renfort.
Sam : Merci mon général, ça a été. On s’en est bien tiré.
Jack : Oui, Carter a été sublime.
Hammond : Je vois, et bien colonel, l'infirmerie vous attend. Débriefing dans 1 heure.

Jack partit donc voir Janet suivi de Sam qui fut installée sur le brancard d’à côté. Après un examen rapide tout allait bien.

Janet : Colonel, à part quelques bleus et votre dos à désinfecter, tout va bien, vous pouvez y aller vous deux.
Jack : Merci doc.
Sam : Merci Janet, à toute à l'heure.

Après être passé au débriefing et fait le compte rendu de la situation. Le général les libéra.

Quartiers du major Carter.

Toc, toc, toc.

Sam : Oui entrez.
Jack : Je ne vous dérange pas, vous alliez peut être vous mettre au lit.
Sam : Heu non, non, qu’y a t il ?
Jack : Non rien de grave, je suis venu vous remercier. Je n’ai pas eu le temps de vous dire à quel point je vous suis reconnaissant d’être venue me chercher de ce foutu camp.
Sam : Mon colonel, c’est normal, vous auriez fait la même chose pour moi.
Jack : Oui, c’est sûr, mais quand même, merci beaucoup Sam.
Sam : Votre dos, ça va ?
Jack : On fera avec. Allez bonne nuit major et merci encore.

Il se retourna en lui faisant un clin d’œil et partit.

Sam : Mon colonel !
Jack : Faisant volte face. Oui ?
Sam : Heu, je suis vraiment contente de vous revoir ici.

Il lui sourit et repartit.

Jack : Et moi donc Sam, et moi donc....


FIN

Bien aime, encore une fois! La version masculine d'emancipation est une bonne idee... et bien traitee!

Merci ! Je suis contente quand ça te plaise ^^
J'avais trouvé cet épisode très bien mais je m'étais dit pourquoi est- ce toujours les femmes qui doivent se battre pour être libre alors voilà hi hi ^^

T'as bien raison... toujours les femmes qui se battent pour defendre leur liberte!!! Nan mais!

Heureusement Araknée a frappé lol !

Heureusement oui!

Je te mets du carburant bientôt ^^

Merci!