Fic SG1 : Comme le monde est petit .

Titre : Comme le monde est petit

Pour une fois c'est une fic courte en hommage à cette belle invention qu'est MSN !!

Bonne lecture !!

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Maison du major Carter.

Sam s’installa à son bureau et ouvrit son ordinateur. Son visage s’illumina tout à coup quand elle vit un icône clignoter et que la phrase, Hercule Poirot vient de se connecter, apparue. Cela faisait déjà 3 mois qu’elle dialoguait avec cet inconnu sur MSN.

Sam : Bonjour Hercule Poirot.

Sur un autre écran d’ordinateur, le colonel O’Neill vit apparaître la phrase, Money Penny dit bonjour Hercule Poirot. Son visage s’illumina à son tour et ils commencèrent à dialoguer.

Hercule Poirot dit : Bonsoir belle inconnue, bonne journée ?
Money Penny dit : Oui et vous ?
Hercule Poirot dit : Ça peut aller. Vous vous souvenez de notre dernière conversation ?
Money Penny dit : Oh oui, et j’ai bien réfléchi. Je suis prête.
Hercule Poirot dit : Je suis content, alors quand pourrons-nous nous rencontrer ?
Money Penny dit : Ce week-end, ce serait parfait ?
Hercule Poirot dit : Ça me va aussi.

Ils s’étaient rencontrés par hasard et avait entamé une discussion. Depuis 3 mois, ils s’étaient tout dit, sauf leur nom et leur métier, pour garder plus de mystères. Mais ils se connaissaient à présent dans les moindres détails. C’était si facile de parler à un écran d’ordinateur. Elle savait de lui qu’il était divorcé et qu’il était venu par hasard sur un tchat de rencontres pour oublier ses peines .Il savait d’elle qu’elle était célibataire et qu’elle était venue par hasard également sur un tchat pour oublier ses peines. Mais à présent, ils étaient prêts à sauter le pas et à faire connaissance.

Hercule Poirot dit : Vendredi soir 20h00 sur le parking du Cupidon. Je porterais une rose rouge.
Money Penny dit : C’est d’accord, je porterais également une rose rouge. On ne pourra pas se louper, je crois.
Hercule Poirot dit : Il me tarde d’être à vendredi. Je suis mort de trac, mais j’ai hâte quand même.
Money Penny dit : Vous lisez dans mes pensées. J’allais vous dire la même chose.

Ils se parlèrent ainsi jusque tard dans la nuit.

Vendredi matin, base du SGC.

Jonas : Ah, Sam, je vous cherchais.
Sam : Oui ? Qu’y a t’il ?
Jonas : Non rien de grave, je voulais vous demander si vous étiez libre ce soir. J’organise une petite fête chez moi. Une sorte de crémaillère.
Sam : Ce soir, oh non, mince, je suis prise ailleurs. Ça m’embête, j’aurais vraiment voulu venir.
Jonas : Ah, oui je m’y prends au dernier moment en plus. Vous ne pouvez pas décommander ?
Sam : Et non, il est trop tard maintenant.
Jonas : Bon et bien tant pis, mais ce n’est pas grave, de toutes façons, le colonel ne peut pas venir non plus, donc, ce soir j’invite la base, mais je ferais une fête plus intimiste avec vous et quelques autres personnes une prochaine fois.
Sam : Oui, je suis vraiment désolée Jonas. Vraiment, ça m’aurait fait plaisir.
Jonas : Ne vous inquiétez pas, je comprends, et puis ce n’est que partie remise.
Sam : Je l'espère.

Il partit, laissant Sam seule à cogiter dans son laboratoire.

Sam : Le colonel aussi est de sortie ce soir, je me demande bien ce qu’il fait.

Elle remit le nez dans son réacteur et passa la journée entre ses 4 murs à résoudre des équations. En fin de journée elle décida de se préparer à sa soirée. A peine avait-elle fait dix mètres vers ses quartiers qu’elle tomba sur son colonel.

Jack : Tiens Carter, je ne vous ai même pas vu aujourd’hui.
Sam : J’ai passé la journée dans mon labo à calculer des probabilités.
Jack : Ne me dites rien, j’ai déjà mal à la tête.
Sam : Excusez-moi mon colonel.
Jack : Ah, au fait, Jonas m’a dit que vous n’étiez pas non plus libre ce soir pour sa crémaillère.
Sam : Oui, tout comme vous je crois.
Jack : Oui, c’est drôle le hasard des fois, vous sortez ?
Sam : Peut être, et vous ?
Jack : C’est possible.

Ils se regardèrent un peu embarrassés, ne sachant plus quoi dire.

Jack : Et bien, je vous souhaite une bonne soirée, à lundi.
Sam : Oui, merci vous aussi, bon week-end mon colonel.

Ils partirent chacun dans un sens opposé.

Jack : Bizarre. Je la trouve différente depuis quelque temps. Son regard a changé.
Sam : Je me demande bien avec qui il sort ce soir. Ah non Sam ne divague pas. Tu as une bonne soirée en perspective, tu ne dois plus penser à Jack. Il n’est pas pour toi, tire un trait.

Ils se mirent tous les deux sur leur 31 et par un miracle divin ne se croisèrent pas en route. Jack arriva au restaurant le premier et décida de rester dans sa voiture, le temps qu’il voit une dame avec une rose rouge. 10 minutes plus tard, la voiture de Sam se gara à quelques mètres de celle de Jack.

Sam : Mais, c’est la voiture de Jack ça ? ! Ah merde, si il me voit ici. Oh c’est pas vrai, pourquoi justement ce soir.

Jack : Mais, c’est la voiture de Carter là-bas ? Mon dieu, ne me dites pas qu’elle a rendez-vous dans ce resto. Ah ! Ce n’est pas vrai. Et puis je n’ai pas le numéro de Money Penny pour lui dire de se retrouver ailleurs.

Après une réflexion intense, nos deux nigauds se décidèrent à sortir de leur voiture. Sam fut la première, suivie par Jack.

Jack : Elle sort, avec un peu de chance, elle ne m’a peut être pas encore vu. Je vais attendre qu’elle rentre dans le restaurant. Tiens, pourquoi elle s’arrête. Elle attend quelqu’un on dirait. Mais ? ! Oh non ! Je rêve, c’est une rose rouge qu’elle a dans la main. Non, ce n’est pas croyable.

Sam : Il vient de me voir, c’est foutu. Et Hercule Poirot qui n’arrive toujours pas. Mais il vient vers moi on dirait. Et qu’est ce qu’il tient à la main. Non ? ! Ce n’est pas possible, une rose rouge.

Jack arriva à sa rencontre, sa rose dans la main, comme un petit garçon qui aurait fait une bêtise.

Jack : Carter ? !
Sam : Mon colonel, je suis sûre qu’il s’agit là d’une pure coïncidence, mais s’il vous plait, ne me dite pas que c’est vous Hercule Poirot.
Jack : Si vous me dites que vous êtes Money Penny, je crois que c’est bien moi Hercule Poirot.

Ils se faisaient face, mais essayaient de ne pas croiser leur regard. C’est Jack qui grâce à son humour débrida la situation.

Jack : Depuis le temps que j’entends dire que le monde est petit. Je crois que là, c’est de circonstance.
Sam : Mon colonel, je suis horriblement gênée.
Jack : Oubliez-les mon colonel, s’il vous plaît. Ça me ferait tellement plaisir que vous m’appeliez Jack.
Sam : Tant que je n’ai pas à vous appeler Hercule.
Jack : Vous n’aimez pas ? Remarquez, j’ai eu du mal à le trouver ce pseudo.
Sam : Heu, et si on allait quand même dîner. Après tout, maintenant qu’on est là.
Jack : J’allais vous le proposer.

Ils rentrèrent et le serveur les plaça dans un coin près de la cheminée.

Serveur : Voilà votre table. Je vous apporte la carte.
Jack : Oui, merci.
Sam : Je vois que vous ne vous êtes pas fichu de moi. Cet endroit est magnifique.
Jack : Je n’invitais pas n’importe qui.
Sam : Vous ne trouvez pas que c’est fou ce qui nous arrive.
Jack : Je crois que c’est le destin.

Tout à coup, il changea d’expression. Il regarda fixement Sam dans les yeux, et prit un air vraiment solennel. Il mit sa main sur celle de Sam qui se sentit soudain mal à l'aise.

Jack : Ecoute Sam, je vais pas y aller par 4 chemins. Si je me suis laissé aller dans nos chats, c’était pour oublier que je ne pouvais pas avoir la femme que j’aime, en l'occurrence toi. Depuis 3 mois, on s’est dit plus de choses qu’en 7 ans en étant pourtant toujours ensemble. On a vraiment tout fait à l'envers. Ce que je t’ai dit grâce à un simple pseudo, c’était sincère. J’ai l'impression de te connaître par cœur. Tout ce qui me plaisait chez Money Penny est en réalité tout ce que j’aime chez toi. Je t’aime Sam, et je remercie le ciel que ce soit toi qui se cache derrière ma belle inconnue. Est ce que ce soir, j’ai le droit d’espérer trouver enfin le bonheur avec toi ?

Sam avait bu les paroles de son supérieur et c’est les larmes aux yeux qu’elle se décida à son tour.

Sam : Je ne sais pas si c’est le bonheur que tu vas trouver avec moi, mais je te promets de tout faire pour que ça se passe ainsi. Oh, Jack, je t'aime tellement. Ces trois derniers mois, je pensais être guérie de toi. Quand je parlais avec Hercule Poirot, je me sentais bien. Mais la vie nous a encore renvoyé l'un vers l'autre.

Ils dînèrent tranquillement et c’est chez Sam qu’ils passèrent tout le week-end, sans vraiment comprendre où la vie allait les mener.