Fic SG1 : Il était une fois une pauvre niouk ....

titre : Il était une fois un pauvre niouk qui s'appelait Laira.

Résumé: A peine Jack et Sam ont ils goûté au bonheur d’être enfin ensemble qu’une vieille connaissance va vouloir les mener en court martiale.


------------


Hammond : Vous avez bien mérité quelques congés.
Jack : Merci mon général
Daniel : 15 jours, là on est vraiment gâté
Hammond : Alors filez vite avant que je ne change d’avis

Ils partirent faire leurs bagages. Pour une fois, Jack n’était pas venu proposer à Carter une invitation à pêcher.
Une heure plus tard.

Jack : Retenez l’ascenseur !

Habillé en civil, Jack se précipita vers l’ascenseur et parvint à l'atteindre juste avant que les portes ne se referment.

Sam : Je ne vous avais pas entendu mon colonel, excusez moi.
Jack : Ce n’est rien, vous rentrez chez vous ?
Sam : Oui, je vais suivre tous vos bons conseils et profiter de ces vacances pour me reposer. Je ne sais pas si je vais y arriver mais je vais essayer.
Jack : Ah, je suis content de cette décision. Vous ne voulez toujours pas venir ?
Sam : Mon colonel, je.....

Tout à coup, les lumières clignotèrent et l’ascenseur se stoppa net. Sam prit le combiné, mais personne ne répondit.

Sam : Je crois que nous avons un problème.
Jack : Juste le jour où on part en vacances, vous avouerez que nous sommes maudits.
Sam : Ça doit être juste une petite panne, ils vont s’apercevoir que nous sommes coincés.
Jack : Oh, mais la situation ne m’est pas désagréable.
Sam : Mon colonel ?
Jack : Bon, voyons un peu ça.

Il prit le combiné à son tour.

Jack : Oh ! ! Y a quelqu’un là-dedans. Faut pas qu’on ait une crise cardiaque là. C’est écrit sur votre écriteau, dépannage 24h sur 24.

Sam : Je ne crois pas que vous allez les faire bouger comme ça. Le boîtier doit être cassé.

Jack : Vous pouvez faire quelque chose.

Sam : Je n’ai rien ici. Je crois que le mieux, c’est de ne toucher à rien et d’attendre.

Ils se regardèrent un peu gênés. Après 5 minutes de silence où ils essayaient de ne pas se croiser du regard, Jack s’adossa contre un des murs et s’assit. Sam en fit autant et ils se firent à présent un face à face.

? : Ascenseur B2, vous m’entendez ?
Sam : Oui, ici le major Carter, je suis avec le colonel O’Neill, nous sommes coincés dans cet ascenseur !
? : On va faire le nécessaire. Ne vous inquiétez pas, ça risque de mettre un peu de temps. Vous êtes à un étage intermédiaire et l'alimentation principale est coupée.
Sam : Très bien on attend.
Jack : Oui, on attend, de toutes façons on ne peut pas faire grand chose d’autre.
Sam : Ne faites pas votre grognon, vous voyez, quelqu’un a entendu vos remarques.
Jack : Je ne fais pas mon grognon, c’est mon état naturel. Mais changeons de sujet. Vous n’avez pas répondu à ma question tout à l'heure.
Sam : Je suis piégée là.
Jack : On dirait bien.
Sam : Vous savez que j’aimerais vraiment venir voir à quoi ressemble votre chalet, mais je ne peux pas.
Sam : Et si vous me disiez pourquoi, je veux dire, la vraie raison de tous ces refus.
Sam : Non, ne me demandez pas ça.
Jack : Pourquoi, je vous fais tellement peur que vous ne voulez pas me dire ce que l'on se cache depuis tant d’années.
Sam : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Jack : Non, Carter, ne faites pas ça.
Sam : Puisque vous savez pourquoi, à quoi ça sert que je vous le dise.
Jack : Parce que je ne suis pas sûr de savoir vraiment. Et je veux l'entendre de votre bouche.
Sam : Je ne peux pas le dire.
Jack : Si le destin a voulu que nous soyons coincés dans cet ascenseur, ce n’est pas un hasard.
Sam : Vous croyez à ce genre de chose ?
Jack : Si en sortant d’ici, nous avons eu une discussion, je croirais à ce genre de chose, oui.
Sam : Vous voulez avoir une discussion ? Et bien c’est d’accord, discutons. Je vous en prie de quoi voulez vous qu’on cause ?
Jack : Vous ne m’aidez pas beaucoup là.
Sam : C’est vous qui voulez causer je vous rappelle.
Jack : En effet, et je vais commencer tout de suite d’ailleurs. Depuis 7 ans, vous ne voulez pas avoir cette conversation qui pourtant pourrait arranger la situation.
Sam : Arranger la situation, mais il n’y a aucune situation à arranger, mon colonel.
Jack : Sam, si vous n’y mettez pas un peu du votre, on va pas y arriver. Vous n’allez pas me faire croire que notre situation vous est agréable.
Sam : De toutes façon qu'elle le soit ou non, on a pas le choix.
Jack : Ah, nous y voilà, vous admettez donc que nous avons un problème.
Sam : Je l’admets, en effet.
Jack : Et vous ne voulez pas que ce problème soit résolu ?
Sam : Il ne pourra pas l'être, vous le savez autant que moi. On se fait du mal pour rien, cette conversation sera sans suite.
Jack : Non, ne dites pas ça.
Sam : Oh si je le dis, même si on se dit ce que nous voulons entendre l'un l'autre, ça devra encore rester en suspends.
Jack : C’est là, que nos points de vue divergent.
Sam : Ce serait jouer avec le feu, et entraver tous les règlements.
Jack : Je voudrais que nous mettions carte sur table. Pour ma part, le règlement n’est pas en cause. C’est une excellente excuse, qui nous permet de nous protéger.
Sam : Vous voulez savoir pourquoi je refuse toutes vos invitation, c’est justement pour ne pas avoir ce genre de discussion.
Jack : Je l'ai bien compris, mais croyez moi, si on l'avait eu plus tôt cette discussion, nous ne serions pas ici, comme deux imbéciles, à tergiverser sur des règlements stupides. Depuis le test Zatarc, j’ai respecté votre décision de tout garder pour moi. Mais permettez moi de vous dire, que c’est un beau gâchis.

Sam : Et qu’est que vous auriez voulu ? Que je crie tout fort dans la base ce que nous venions de dire.
Jack : Non, j’aurais voulu que vous ne dites pas cette phrase "rien de tout ça ne doit sortir de cette pièc", et j’aurais aussi voulu ne jamais vous répondre "alors on est bien d’accord". Mais ce que j’aurais voulu encore plus, c’est vous dire ce que j’ai fait lors de la boucle temporelle. Et ça c’est la meilleure chose que j’ai fait.

Sam : Je sais ce que vous avez fait, même si je ne m’en souviens pas, j’ai une vague sensation. La façon dont vous m’avez regardé, c’était aussi fort que des mots.
Jack : Et en ce moment même, est ce que mon regard est assez explicite ?
Sam : Je crois que vous le savez. Notre problème ne vient pas de savoir si oui on non on ressent la même chose, car ça, la réponse est oui. Le problème vient de toutes les conséquences à venir.
Jack : Moi je ne vois qu’une seule issue à tout cela.
Sam : Elle n’est malheureusement pas favorable.
Jack : On ne doit pas parler de la même issue, alors. Vous ne pensez pas que nous avons assez souffert ?

Sam se mit alors à sangloter. Ce qu’elle ne voulait pas se produisit. Elle craqua devant son colonel et fondit en larmes. Jack se rapprocha d’elle et lui releva la tête. Il essuya ses larmes avec son pouce et la regarda droit dans les yeux.

Jack : Tout est possible quand on le veut, et moi je le désire depuis trop longtemps. Je t’aime. Alors fais en ce que tu voudras, mais mon amour pour toi est sincère.

Il lui fit passer tellement d’émotion dans son regard, qu’elle craqua à nouveau mais pas de la même façon. Elle ferma les yeux et l'embrassa. Ce baiser dura jusqu'à plus de souffle. En se séparant enfin, elle lui rendit son même regard.

Sam : Je ne sais pas où tout cela nous mène, mais je prend ce que tu veux me donner. Je t’aime aussi Jack.

Et ils s’embrassèrent mais cette fois plus passionnément. C’est une secousse qui les remit dans la réalité. (L’ascenseur c'est comme Daniel, c'est quand il ne faut pas qu'il intervient...)
L'ascenseur redémarra et les portes se rouvrirent. Ils avaient eu juste le temps de se mettre à distance respectable.

Technicien : C’est bon, venez.
Jack : Et bien, vous en avez mis du temps.
Technicien : Désolé mon colonel, on a fait aussi vite que possible.
Sam : Merci quand même.


Après les formalités d’usage, c’est au parking que Jack et Sam se retrouvèrent. Ils venaient de décider de partir chacun avec leur voiture et de se retrouver chez Sam. Après une soirée des plus romantiques et une nuit très très courte, ils décidèrent d’aller au chalet pour être vraiment tranquille et savourer un peu leur amour. Même s’ils devaient garder ce secret pour le moment, ils passèrent 15 jours mémorables.
Le dernier soir au chalet avant de rentrer à la base, ils scellèrent leur avenir en se jurant de tout faire pour ne pas laisser le destin décider pour eux. Ils seraient ensembles contre vents et marées s’il le faut, mais ils se battraient pour leur amour.

Le lundi matin en revenant au SGC, ils firent comme si de rien était, et se présentèrent au briefing.
Même Daniel ne remarqua rien.

Hammond : Bon, j’espère que vous avez passé de bonnes vacances et que vous êtes d’attaque pour votre nouvelle mission.
Jack : De quoi s’agit il ?
Hammond : Nous avons reçu un SOS de la planète Edorra, ce matin. Je voudrais que vous alliez voir ce qui s’y passe. Départ dans une heure avec SG6.

Sam fit une mine déconfite. Rien que d’entendre le nom de la planète, lui fit revivre des souvenirs désagréables Jack avait remarqué et attendit que tout le monde partent des vestiaires pour lui parler.

Jack : Je sais ce que tu te dis. Mais tu n’as aucune raison de t’inquiéter. Laira n’est rien du tout pour moi. C’est toi que j’aime.
Sam : Je sais, mais d’entendre le nom d’Edora, ça m’a fait une secousse. T’imaginer avec elle. Je t’en ai parlé au chalet, quand je croyais ne plus jamais te revoir et ensuite de te voir dans ses bras.
Jack : Je me rends compte que j’ai été un goujat, plus jamais je ne te ferai un coup pareil.

Il l'a prit dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front. Quelque peu rassurée, Sam sortit du vestiaire en premier et alla se mettre en place devant la porte des étoiles.

Chevron six enclenché.

Jonas : J’ai lu le rapport de mission, vous l'aviez échappé belle colonel.
Jack : Si ça ne vous fait rien Jonas, je préfère oublier ce qui s’est passé.
Jonas : Je comprends. Pardonnez moi colonel.

Chevron sept enclenché et verrouillé.

Un vortex se créa et SG1 suivi de SG6 passèrent la porte. De l'autre côté, le comité d’accueil ne se fit pas attendre.

Laira : Jack ! Oh, ça fait tellement de bien de te revoir. Tu m’as terriblement manqué. Tu devais revenir ?

Elle lui sauta au coup sous les yeux médusés de Sam, qui devait se contenir pour ne pas dévoiler son secret.

Jack : Oui, mais j’ai pas eu l'occasion, tu sais ce que c’est les obligations.

Laira le lâcha enfin pour saluer tous les autres. On lui présenta SG6 et ne manqua pas de faire un sourire en coin à Sam.

Laira : Je vous remercie d’être venue. Depuis votre départ, il y a 4 ans, nous n’avons pas subi d’autre chute d’astéroïdes. Mais hier, le ciel est devenu tout rouge et ensuite la nuit est apparue alors qu’on était au milieu de la journée. Et ce matin le soleil ne s’est toujours pas levé. Comme vous nous aviez dit de vous appeler s’il se passait des choses étranges, j’ai tout de suite alerté votre planète.
Sam : Oui, on va voir ce qu’on peut faire.

Sam se mit au travail pour découvrir au plus vite ce qui se passait sur cette saleté de planète. Aidée de SG6 et de Teal’c ils firent l'aller retour au SGC pour prendre tout le matériel nécessaire. Pendant qu’ils s’affairaient, Daniel et Jonas allèrent au village glaner quelques informations, Jack ne put se dépêtrer de l'autre sangsue, qui l'attira un peu plus loin.

Laira : Tu vas rester un peu n’est ce pas ?
Jack : Ba, c’est à dire que non, dès que Carter aura trouvé ce qui se passe, on va devoir rentrer.
Laira : Ah ? C’est dommage, j’aurais vraiment voulu que tu passes un peu de temps ici, avec moi.
Jack : Tu sais Laira, depuis 4 ans, il s’est passé énormément de choses et je crois que là, tu te fais des illusions.
Laira : Mais, je ne comprend pas. Je t’avais dit que je t’attendrais.
Jack : Ma vie est sur terre. Je ne pouvais pas revenir.
Laira : Tu as une autre femme c’est ça ?
Jack : Ecoute on ne s’était rien promis, du moins moi je ne t’avais rien promis.
Laira : Mais, moi je t’ai ouvert ma maison et mon lit. Ça ne représentait rien pour toi ?
Jack : À ce moment là, j’étais complètement déboussolé, je pensais ne jamais rentrer chez moi. C’est toi qui es venue me chercher, alors que mon cœur appartenait à quelqu’un d’autre.

Laira : Je pensais que tu serais le père idéal pour mon enfant. Quand tu es parti j’étais enceinte. Et quand j’ai vu que tu ne revenais pas, j’ai fait une fausse couche, tellement j’étais malheureuse.
Jack : Je, je ne savais pas. Mais je te rappelle que tu ne m’as pas demandé mon avis. Tu m’as attiré comme ça alors que j’étais vulnérable et que je pensais encore à ma vie que je croyais avoir perdue.
Laira : Tu veux dire que quand nous étions ensemble, tu pensais à une autre.

Elle avait subitement changé d’expression et le ton de sa voix était à présent mauvais. On pouvait lire de la haine dans ses yeux.

Jack : Ecoute, je ne voulais pas te faire souffrir.
Laira : Tu pensais à elle quand je t’ai ouvert mon lit.

Jack ne répondit rien. Oui, il pensait à elle, même s’ils n’étaient pas ensemble, c’est son souvenir qui l'avait aidé à tenir. Mais il ne pouvait quand même pas dire à Laira qu’il s’imaginait une autre femme lorsqu’il était avec elle.

Laira : Tu ne réponds rien. Ça veut dire que oui.
Jack : Ecoute, comprend ma situation. J’étais seul ici, alors que tous ceux que j’aimais étaient sur terre. On ne peut pas faire un trait sur sa vie, comme ça.
Laira : De toutes façons, elle a dû te quitter, quand elle a su que tu l'avais trompé.
Jack : Je ne l'ai pas trompé pour la bonne et simple raison qu’on était pas encore ensemble.
Laira : De toute façon, ça m’est égal, tu étais vraiment nul.
Jack : Pardon ?
Laira : Moi aussi je pensais à un autre.
Jack : Moi nul, mais ma pauvre fille, tu ne m’a laissé non plus aucun souvenir agréable. Je n’avais aucun mal à penser à une autre . Au moins ça me rendait plus heureux.
Laira : Je la plains, si tu lui fais le même genre de prestation qu’à moi ?
Jack : Mais, pour y mettre du sien, faudrait il déjà que ce que l'on a en face en vaille la peine. Tu t’es vu !
Laira : Et toi, tu t’es regardé. Je devais faire un effort surhumain.
Jack : Mais c’est toi qui est venue me chercher je te rappelle.
Laira : C’est parce que je voulais un enfant à tout prix et que tu étais le seul homme disponible. Mais si j’avais su, je me serais bien gardée d’être venue te chercher.
Jack : Tu ne disais pas ça tout à l’heure, je crois que tu es trop jalouse pour comprendre.
Laira : Moi jalouse d’une petite traînée.
Jack : Elle est un million de fois mieux que toi. Si tu veux jouer à ce petit jeu, on va être deux. Au moins avec elle, je n’ai pas besoin de me forcer. Elle est belle, intelligente, et elle je l'aime.

Là, c’en était trop pour Laira. Elle voulut le gifler, mais Jack vut le coup venir et lui attrapa la main. Elle n’avait plus qu’une idée en tête, se venger.

Laira : C’est le major Carter n’est ce pas ?
Jack : En quoi ça te regarde.
Laira : Je sais que dans votre armée, c’est interdit. C’est toi même qui me l'a dit.
Jack : Tu dis n’importe quoi.
Laira : C’est bien elle, j’en étais sûr. La manière dont vous vous regardez, ça saute aux yeux.
Jack : Je crois qu’on a plus rien à se dire.
Laira : Oui, mais ne t’inquiète pas, on se reverra.

Jack s’éloigna pour rejoindre ses équipiers. Laira, elle, retourna à son village avec un sourire en coin. Elle avait la ferme intention de se venger et de divulguer au SGC la situation compromettante de nos deux officiers.

Sam et les autres venaient de terminer leur analyse et rien de grave n’apparaissait sur les écrans. Il ne s’agissait que d’une éclipse précédée d’un petit changement climatique. Ils rassurèrent les villageois et s’apprêtaient à repartir à la base. De retour au SGC, le débriefing fut très court.

Hammond : C’est parfait. Vous avez bien travaillez les enfants. C’est une petite mission rondement et rapidement menée. Rompez.

Tous partirent et rentrèrent dans leur quartier. Sam avait attendu que le couloir se vide pour rejoindre Jack dans sa chambre.

Sam : Depuis qu’on est rentré, il y a quelque chose qui te tracasse. Je vous ai vu parler au loin. Qu’est ce qu’elle t’a dit.
Jack : Tu crois connaître quelqu’un et en fait non, cette femme est une vraie garce.
Sam : Qu’est ce qui s’est passé ?
Jack : Elle m’a refait des avances et quand je lui ai fait comprendre qu’il n’y avait jamais rien eu entre elle et moi, elle s’est mise dans un état.
Sam : C’est une femme, elle est jalouse voilà tout.
Jack : Je crois que c’est plus que de la jalousie, elle m’a fait comprendre qu’elle allait se venger.
Sam : Comment ça ?
Jack : Quand j’ai vécu sur cette planète, on a beaucoup parlé, et comme je pensais ne jamais revenir, je lui ai dit que dans l'armée, les règlements étaient stricts et qu’il existait une loi interdisant les relations entre officiers. Elle s’en ai souvenu.
Sam : Et alors ?
Jack : Je sais pas comment elle a deviné, mais elle a compris que c’était toi la personne à qui je pensais quand j’étais là-bas.
Sam : Et tu crois qu’elle est capable de faire quelque chose.
Jack : Elle était dans une fureur noire. Elle est prête à tout pour se venger.

Jack lui raconta en détail ce que lui avait dit l'autre cinglée, et Sam le consola. Elle le rassura sur ses compétences et décidèrent de ne pas s’en faire. Qu’est ce que pouvait bien faire Laira contre eux, elle n’était même pas sur terre. Une semaine passa, et rien ne vint entraver le nouveau bonheur de nos deux officiers. Ils réussissaient à garder leur secret et la situation les excitait plus qu’autre chose.
Ce jour là, un grand général de l'état major devait venir faire l'inspection des troupes. Hammond avait désigné Jack pour servir de guide. Quand toute la base fut inspectée, le général demanda à voir la porte des étoiles.

Jack : Bien sûr mon général.

Jack rejoignit Hammond et SG1 en salle de contrôle où une démonstration de la porte devait s’effectuer.

Sergent : Mon général, la porte s’active.
Hammond : Mais nous n’attendons aucune équipe ?
Général : Un problème général Hammond ?
Hammond : Non, c’est fréquent. Un allier veut sûrement nous contacter.
Sergent : Je reçois un code d’identification. C’est un code visiteur en provenance d’Edora.
Hammond : Ouvrez l'iris.
Jack : Mais, on est allé là-bas il y a à peine une semaine ?

Jack regarda Sam qui ne manqua pas de voir l'air inquiet de son compagnon.

Hammond : Ils ont peut être besoin de notre aide.
Daniel : On va vite le savoir, quelqu’un arrive.
Général : C’est fabuleux, cette jeune personne arrive d’une autre planète ?
Hammond : Oui.

Laira venait de traverser le vortex. Jack fut le premier à descendre à sa rencontre.

Jack : Qu’est ce que tu viens faire là ?
Laira : Je t’avais dit que je reviendrais. Tu vas payer ce que tu m’a fais.

Les autres arrivèrent et saluèrent Laira.

Hammond : Laira ? Il y a un problème sur votre planète ?
Laira : Non général, je me suis permise de venir vous voir car je dois vous informer d’une chose très importante.
Hammond : Ah, je vous écoute.
Laira : Si ça ne vous fait rien, je préférerais vous parler en privé.
Hammond : Très bien, suivez-moi dans mon bureau.

Jack avait le cœur qui palpitait. Il venait de comprendre ce que venait faire Laira.

Hammond lui fit signe de le suivre, et arrivés dans son bureau, le général aussi fut convié à cette entrevue.

Hammond : Le général Ryan va assister à cet entretien si ça ne vous dérange pas.
Laira : Non, non.
Hammond : Je vous écoute, qu’aviez-vous à me dire.
Laira : Voilà, j’ai longuement hésité avant de venir, mais je crois que pour votre hiérarchie, il vaut mieux que vous soyez au courant. Je connais vos règlements.
Général : Vous connaissez les règlements de l'armée ?
Laira : Oui, quand le colonel O’Neill est resté sur Edora, il nous a expliqué vos coutumes.
Hammond : Je vous en prie continuez.
Laira : Oui, je disais donc, je sais que chez vous, deux officiers n’ont pas le droit de, hum fraterniser, je crois que vous dites comme ça.
Hammond : Oui, mais où voulez vous en venir ?
Laira : Et bien, j’ai découvert que le colonel O’Neill et le major Carter fraternisaient ensemble.
Hammond : Fraternisait ensemble ? ? ? Comment ça ?
Laira : Ils ont une liaison.
Général Ryan : Vous êtes sûr de ça ?
Laira : Je les ai vus et le colonel me l'a dit. Je crois qu’il était de mon devoir de vous le dire.

Hammond : J’ai du mal à croire ça. Ce sont les deux meilleurs officiers de cette base. Et ils sont amis, c’est tout.
Ryan : C’est très grave comme accusation. Vous êtes sûre de vous mademoiselle ?
Laira : Absolument.
Hammond : On ne peut rien faire sans preuve de toutes façons.
Laira : Vous n’avez qu’à leur demander ou allez les voir.
Ryan : Général Hammond, je souhaite éclaircir ça avant mon départ. Faites ordonner une fouille et une enquête, auprès de ces deux officiers.

Hammond s’exécuta. Il regrettait d’avoir convier Ryan à cette entrevue. Sans cela, il aurait pu fermer les yeux sur ce qu’il venait d’entendre. Mais là, il s’agissait du haut état major. Il était obligé de respecter la procédure.
Il prit son haut parleur et convoqua Jack et Sam dans son bureau.

Jack : Oh, non, elle leur a dit.
Sam : Peut être pas. Attendons de voir.
Jack : Quoi qu’il arrive, saches que je prends la responsabilité de tout. Je ne veux pas que tu aies des ennuis par ma faute.
Sam : On est deux dans cette affaire. N’oublie pas que je t’aime.
Jack : Moi aussi je t’aime.

Ils se dirigèrent dans le bureau d’Hammond. Là, ils virent Laira en sortir, la mine ravie.

Jack : Toi si je te revois, je te tue.
Sam : Calme toi, elle ne l'emportera pas au paradis.

Laira repartit en salle d’embarquement pendant que le général Ryan et Hammond commencèrent l’interrogatoire.

Ryan : Colonel, major, la jeune dame qui vient de nous rendre visite vient de nous apprendre quelque chose que l'on aimerais vérifier.

Hammond : Je suis sûr que tout ceci n’est qu’une accusation en l'air, mais pouvez-vous nous dire si oui ou non, vous avez transgressé la loi de non fraternisation.
Jack : Qu’est ce que vous entendez par transgresser ?
Ryan : On vous accuse d’avoir une liaison avec le major Carter ici présente.
Sam : D’où tenez-vous cette affabulation ?
Hammond : C’est Laira qui affirme vous avoir vus.
Jack : Quoi?
Ryan : Avez-vous oui ou non une liaison avec le major Carter.
Jack : Mai non c’est faux.
Ryan : Et vous major.
Sam : Je ne sais pas où cette femme a été chercher une idée pareille.
Jack : Moi je le sais, elle est rongée par la haine. Elle serait prête à raconter n’importe quoi pour me nuire.
Ryan : Je comprends. Mais ce sont de graves accusations. Et s’il s’avère que vous mentez, c’est la court martial qui vous attend. Cette Laira est repartie sur sa planète ?
Hammond : Oui, mais je crois que nous allons lui rendre une visite, pour tirer ça au clair.
Ryan : Je dois rentrer au pentagone. Général, je vous octroie cette enquête. Veuillez me faire un rapport complet de la situation dans les 48 heures.
Hammond : Oui, certainement.

Le général Ryan partit et Hammond ordonna à SG5 de ramener Laira sur terre.

Hammond : Jack, je ne sais pas à quoi vous jouez, mais j’espère pour vous que cette femme ment.
Jack : Si vous me permettez, je voudrais accompagner SG5. Je veux savoir pourquoi elle fait tout ça.
Hammond : Je ne devrais pas vous laissez partir, vous pourriez influencer le témoin. Mais vous êtes mon ami, vous pouvez y allez avec votre équipe.

SG1 et SG5 partirent donc sur Edora pour chercher la briseuse de couple. Daniel et Jonas bombardèrent de questions Jack et Sam, qui ne purent résister plus longtemps à cet interrogatoire. Ils firent jurer à ces deux pipelettes de ne rien dire.
Arrivé au village, SG5 partit dans une direction tandis que SG1 cherchait ailleurs. Ils se rendirent dans la maison de la paysanne, qui ouvrit sa porte.

Jack : Espèce de sale garce ! Tu croyais nous avoir comme ça !
Laira : Vous n’avez pas le droit d’être chez moi. Avec ce que j’ai dit, c’est à cette court martiale que tu devrais être, toi et ta traînée.

Cette fois, c’est Sam qui perdit son sang froid en premier et suivie de Jack, elle se jeta sur elle. Ils commencèrent à se battre et c’est Jonas et Daniel qui les séparèrent.

Jonas : Arrêtez !
Sam : Laisse moi Daniel je vais la tuer cette salope.

Ils finirent par tous se calmer et à convaincre Laira de retirer ses accusations. Pour être exact, Laira n’eut pas le choix, car Teal’c se montra très persuasif sur la suite des événements, si Laira n’obéissait pas. SG1 lui firent promettre de ne jamais revenir sur terre.
Laira était tellement en rage, qu’elle décida d’aller à la rivière laver son linge pour se calmer.
Elle embarqua sa panière et fila, laissant SG1 derrière elle. Pour être sûrs qu’elle n’allait pas encore faire un coup de Trafalgar, ils la suivirent discrètement.

Laira ne se retourna pas et fonça à la rivière. Elle commença à laver son linge tout en ruminant sa haine. Elle ne vit pas que quelque chose bougea dans l'eau, et tirait sur son vêtement. En une fraction de seconde, elle fut happée dans la rivière. SG1 arriva trop tard. Une marre de sang se mélangea à l'eau et un gros crocodile se léchait encore les babines tout en roulant sur lui-même.

Daniel : Oh mon dieu, elle vient de se faire bouffer !
Jack : C’est bien fait pour elle.
Jonas : Colonel, c’est horrible comme mort. Elle ne méritait pas ça.
Sam : Je te l’avais dit qu’elle ne l’emporterait pas au paradis.

Ils rentrèrent tous à la base et racontèrent la situation à Hammond. L'enquête fut annulée ainsi que toutes les accusations. Mais tout ceci avait eu un impact sur le moral de Jack et Sam. A la surprise générale, ils donnèrent leur démission. Ils avaient envie de se marier et de vivre comme un couple normal.
En une semaine de temps, ils avaient bouclé leurs bagages, vendu leur maison et s’apprêtaient à partir en France, où Jack avait un petit mas provençal.
Ils avaient décidé de changer de vie et de tirer un trait sur leur passé de militaire. Aussi, Jack avait dans l'idée de créer son atelier de poterie et de les vendre au marché avec sa femme.



FIN


Cette fic est un pur délire, les personnages n'auraient jamais dit ce genre de chose mais je voulais me défouler ... J'ai détesté cet épisode ( à chaque fois qu'il est epassé, je l'ai zappé )
Donc voilà prenez ça pour une parenthèse MDR

Waouh, ca se sent que tu l'aimes pas cette Laira!!!
Moi je n'ai pas aime non plus cet episode, du moins je deteste l'idee que Jack ne reste pas fidele a l'image de Sam, alors qu'elle se demene pour le tirer de son mauvais pas et qu'elle ne pense qu'a lui, a s'en rendre malade...
En tout cas j'ai bien aime, meme si tu es un peu dure lol... (surtout le "c'est tjrs comme Daniel, ca arrive au mauvais moment).
Si t'as d'autres delires hein...

Ah cette Laira, je l'ai vraiment détesté oui !! Et comme toi c'est le comportement de Jack en fin de compte que je n'ai pas apprécié... Il ne pouvait pas savoir que Sam cherchait comment le faire revenir mais il devait bien penser que le SGC n'allait pas l'abanonner ! Et qu'il n'ai même pas résisté un peu avant de succomber à cette Laira, là j'ai été décu !!

Il y a aussi un autre épisode qui m'avait fait ça, je ne sais plus le titre, c'est quand il fait croire qu'il a volé la technologie tollan pour passer pour un traitre et infiltrer je sais plus quoi, et qu'il parle à Sam horriblement, il s'excuse à la fin auprès de tout le monde car il était sous couverture, mais à Sam il lui lance une pique vraiment méchante...

Enfin bref les fics c'est bien car on s'y défoule... J'en ai d'autre hi hi !!

Ah oui d'autres!!!
Oui, moi aussi j'ai deteste cette pique, il traite Sam de leche-botte je crois ou quelque chose de cette veine, et j'ai trouve ca vraiment mechant, parce que meme s'il etait sous couverture et tout ca, il pouvait se garder de dire ce genre de choses et d'etre blessant. Mais dans l'episode de la pluie d'etoiles filantes c'est clair... chaque fois que je le vois j'ai les larmes aux yeux pour Sam... il la connait, il savait qu'elle allait tout faire pour le faire revenir! Et comme tu dis, il resiste pas bien longtemps hein... c'est pas dix ans qu'il patiente, c'est a peine trois mois...
Pour revenir a l'autre, par contre j'aime bien la fin, quand on decouvre qu'ils ont tire a la courte paille pour savoir qui allait se devouer pour parler a Jack... et le pauvre Daniel a perdu.